Pour avoir le droit de compétir sous les couleurs de leurs partis politiques respectifs, lors des élections législatives et municipales, les cadres du département de Boundiali se livrent en ce moment à une guerre de positionnement sans merci.
Les choses se précisent, à l’approche des futures échéances électorales, quant à la liste nominative des futurs candidats aux postes de député et de maire. Pour ces prochaines joutes électorales, chaque parti présent sur l’échiquier politique local a, semble-t-il, un ou plusieurs candidats qui prétendent briguer ces différentes fonctions. Il s’agit du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), du Rassemblement des républicains (Rdr) et de l’Alliance pour la nouvelle Côte d’Ivoire (Anci). S’agissant du dernier parti cité, son président, Zémogo Fofana, est récemment rentré au bercail, après plusieurs mois passés hors de sa base. Celui dont le retour est annoncé pour bientôt au sein de la famille des républicains, n’a pas manqué d’afficher ses ambitions, au cours des rencontres d’échanges et d’explications qu’il a eues avec les populations. Une source proche de son parti annonce sa candidature aux législatives. Cependant, des électeurs semblent ne lui avoir pas pardonné son départ du parti qui lui a offert la municipalité. Au Rdr, sur les candidatures enregistrées, deux noms reviennent comme ceux de gros calibres. Il s’agit de celui de Maffé Mory, jeune cadre, d’une part. Il est réputé être celui qui a maintenu le cordon ombilical entre la base et le sommet du parti, après le départ de Zémogo Fofana. Depuis lors, son éloignement de la base (il a été affecté à Abidjan, ndlr) risque de lui être défavorable, selon une source bien introduite. D’autre part, on cite l’ancien manager de la méga-star ivoirienne du reggae, Alpha Blondy. Koné Dodo aurait demandé le soutien des siens pour accéder à la mairie. Mais certains observateurs de la vie politique à Boundiali voient en lui le bras séculier du premier magistrat sortant de la commune, Zémogo Fofana. Au Pdci, le départ massif des cadres vers d’autres cieux, après la perte du pouvoir, a sûrement facilité la tâche à la direction. Une seule candidature est en lice pour la députation. Celle de Bamba Karthawa, député sortant Pdci. Son atout majeur, la couverture de son président Henri Konan Bédié, au sein du Rhdp. Egalement issu du Pdci-Rda, le directeur des examens et concours de l’Enseignement supérieur, Doulaye Coulibaly, serait sur la liste des partants. Il jouit d’une bonne renommée au sein des populations, surtout au niveau de la jeunesse communale. Mais il pourrait payer cash la caution apportée au candidat de l’ex-majorité présidentielle (Lmp), Laurent Gbagbo, lors de l’élection présidentielle de l’année dernière. Cet acte est perçu comme une trahison. Doulaye Coulibaly va-t-il se présenter en tant que candidat indépendant ? La suite des événements nous en dira plus.
Cheick Timité, envoyé spécial à Boundiali
Les choses se précisent, à l’approche des futures échéances électorales, quant à la liste nominative des futurs candidats aux postes de député et de maire. Pour ces prochaines joutes électorales, chaque parti présent sur l’échiquier politique local a, semble-t-il, un ou plusieurs candidats qui prétendent briguer ces différentes fonctions. Il s’agit du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), du Rassemblement des républicains (Rdr) et de l’Alliance pour la nouvelle Côte d’Ivoire (Anci). S’agissant du dernier parti cité, son président, Zémogo Fofana, est récemment rentré au bercail, après plusieurs mois passés hors de sa base. Celui dont le retour est annoncé pour bientôt au sein de la famille des républicains, n’a pas manqué d’afficher ses ambitions, au cours des rencontres d’échanges et d’explications qu’il a eues avec les populations. Une source proche de son parti annonce sa candidature aux législatives. Cependant, des électeurs semblent ne lui avoir pas pardonné son départ du parti qui lui a offert la municipalité. Au Rdr, sur les candidatures enregistrées, deux noms reviennent comme ceux de gros calibres. Il s’agit de celui de Maffé Mory, jeune cadre, d’une part. Il est réputé être celui qui a maintenu le cordon ombilical entre la base et le sommet du parti, après le départ de Zémogo Fofana. Depuis lors, son éloignement de la base (il a été affecté à Abidjan, ndlr) risque de lui être défavorable, selon une source bien introduite. D’autre part, on cite l’ancien manager de la méga-star ivoirienne du reggae, Alpha Blondy. Koné Dodo aurait demandé le soutien des siens pour accéder à la mairie. Mais certains observateurs de la vie politique à Boundiali voient en lui le bras séculier du premier magistrat sortant de la commune, Zémogo Fofana. Au Pdci, le départ massif des cadres vers d’autres cieux, après la perte du pouvoir, a sûrement facilité la tâche à la direction. Une seule candidature est en lice pour la députation. Celle de Bamba Karthawa, député sortant Pdci. Son atout majeur, la couverture de son président Henri Konan Bédié, au sein du Rhdp. Egalement issu du Pdci-Rda, le directeur des examens et concours de l’Enseignement supérieur, Doulaye Coulibaly, serait sur la liste des partants. Il jouit d’une bonne renommée au sein des populations, surtout au niveau de la jeunesse communale. Mais il pourrait payer cash la caution apportée au candidat de l’ex-majorité présidentielle (Lmp), Laurent Gbagbo, lors de l’élection présidentielle de l’année dernière. Cet acte est perçu comme une trahison. Doulaye Coulibaly va-t-il se présenter en tant que candidat indépendant ? La suite des événements nous en dira plus.
Cheick Timité, envoyé spécial à Boundiali
