Le parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé mercredi qu`il suspendait sa participation à la commission
électorale, chargée d`organiser d`ici mi-décembre des législatives pour parachever la normalisation du pays sorti d`une grave crise politico-militaire.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "suspend sa participation à toutes les activités de la Commission électorale indépendante (CEI) sur toute létendue du territoire national", annonce son secrétaire général Laurent Akoun dans un courrier au président de la CEI Youssouf Bakayoko, daté de mardi et transmis à la presse.
Le parti dénonce le "mépris" du régime du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara et son "refus" d`un "dialogue républicain en vue dexaminer entre autres les questions concernant la sécurité, la recomposition de la CEI, le redécoupage des circonscriptions électorales".
Selon le FPI, la commission récemment remaniée "consacre un déséquilibre flagrant de linstitution en faveur" du camp Ouattara, "menaçant gravement la garantie de la transparence et léquité des élections".
Le FPI, au pouvoir durant dix ans, a laissé jusqu`à présent planer la menace d`un boycott des législatives attendues au plus tard mi-décembre.
Il est en pleine tourmente depuis la fin de la crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011) née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
L`ex-président a été arrêté le 11 avril à Abidjan par les forces pro-Ouattara appuyées par la France et l`ONU, à l`issue de deux semaines de guerre. Il est détenu dans le nord du pays et inculpé de "crimes économiques".
La plupart des hauts cadres de son camp sont également détenus et inculpés, ou en exil dans des pays voisins comme le Ghana.
tmo/mr
électorale, chargée d`organiser d`ici mi-décembre des législatives pour parachever la normalisation du pays sorti d`une grave crise politico-militaire.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "suspend sa participation à toutes les activités de la Commission électorale indépendante (CEI) sur toute létendue du territoire national", annonce son secrétaire général Laurent Akoun dans un courrier au président de la CEI Youssouf Bakayoko, daté de mardi et transmis à la presse.
Le parti dénonce le "mépris" du régime du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara et son "refus" d`un "dialogue républicain en vue dexaminer entre autres les questions concernant la sécurité, la recomposition de la CEI, le redécoupage des circonscriptions électorales".
Selon le FPI, la commission récemment remaniée "consacre un déséquilibre flagrant de linstitution en faveur" du camp Ouattara, "menaçant gravement la garantie de la transparence et léquité des élections".
Le FPI, au pouvoir durant dix ans, a laissé jusqu`à présent planer la menace d`un boycott des législatives attendues au plus tard mi-décembre.
Il est en pleine tourmente depuis la fin de la crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011) née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
L`ex-président a été arrêté le 11 avril à Abidjan par les forces pro-Ouattara appuyées par la France et l`ONU, à l`issue de deux semaines de guerre. Il est détenu dans le nord du pays et inculpé de "crimes économiques".
La plupart des hauts cadres de son camp sont également détenus et inculpés, ou en exil dans des pays voisins comme le Ghana.
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