La désignation des candidats du Pdci à Yamoussoukro aux élections législatives pose problème. Accusée de partialité, la commission électorale locale a dû initier une réunion de crise le week end passé avec les différents candidats à la candidature et autres animateurs locaux du parti pour circonscrire les dégâts. Selon les témoignages de certains participants à cette rencontre de vérité, la tension était vive à la salle des mariages de la mairie de Yamoussoukro qui a abrité cette rencontre. Des candidats accusant la commission électorale locale de vouloir imposer ses candidats se sont fait remarqués bruyamment dans la salle avant même de la récuser. « Deux méthodes devaient permettre de départager les candidats. Ce sont la méthode participative et la méthode de notation. Prenons à titre indicatif, les candidatures à la sous- préfecture. Les résultats s’apparentent à de la magie noire. En effet, là où tout indique que c’est docteur Philippe Kouadio qui gagne pour la simple raison mathématique, donc évidente que celui-ci est deuxième au niveau de la méthode de notation comme à la méthode participative, c’est miraculeusement Kouamé Edouard qui a été désigné », a déploré Amani Yao, militant de base et fils de la région, avant de poursuivre en ces termes : «M. Kouamé Edouard a terminé troisième en ce qui relève de la méthode participative et premier au niveau de la notation. Mais, par extraordinaire, c’est lui que la commission a désigné ». Comme lui, ce frondeur, plusieurs militants Pdci de la ville natale d’Houphouët Bpoigny admettent difficilement la mise à l’écart de Dr Philippe Kouadio alors que ce dernier qui a été constant au niveau des deux méthodes. Du coup, le Pdci est traversé par un vent de malaise sur la terre de Yamoussoukro qui a vu naître son père fondateur, Félix Houphouët-Boigny. Pour certains, il faut simplement recourir à des primaires quand pour d’autres, la commission électorale doit faire preuve de courage et de probité en réhabilitant certains candidats injustement recalés selon eux.
E.A
E.A