La participation du Front populaire ivoirien (FPI) aux élections législatives semble être de plus en plus incertaine. A preuve, l’ex-parti au pouvoir a adressé un courrier, le mercredi 21 septembre 2011 au président de la CEI, l’informant que le FPI suspend sa participation au sein de cette institution.
Les élections législatives prévues le 11 décembre prochain, se feront sans le parti de Laurent Gbagbo. Après avoir évoqué la question de la sécurité comme préalable à une éventuelle participation aux différents scrutins à venir, le FPI vient de franchir le pas, en annonçant la suspension de sa participation à la CEI, dont la recomposition est remise en cause. De sources proches de ce parti désormais dirigé par Miaka Ouréto, la confiance et l’équilibre des membres ne sont pas de mise au sein de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, à savoir la CEI. « La direction du parti a déposé la lettre aujourd’hui même (hier mercredi, ndlr). Depuis environ cinq mois, nous cherchons à discuter pour respecter l’esprit qui a guidé à la mise sur pied de la Commission électorale, puisque les accords parlent d’équilibre des membres. Il s’agit en fait de savoir comment mettre en confiance l’opposition. En son temps, le pouvoir comptait environ 15 membres à la CEI et l’opposition en comptait 18. Cela a mis en confiance l’opposition, qui a participé à tous les scrutins. Mais cette fois-ci, le pouvoir compte 27 membres et l’opposition n’en compte que 4 », a expliqué un proche du FPI, qui estime que de ce point de vue, la confiance n’est pas garantie. D’où la décision du FPI de se retirer jusqu’à nouvel ordre des activités de la Commission électorale indépendante. « Les accords parlent d’équilibre, nous demandons simplement qu’on respecte l’esprit des accords », a-t-il ajouté pour justifier la décision de la direction du Front populaire ivoirien. Du côté de la CEI, l’on apprend que le président Youssouf Bakayoko n’a reçu pour le moment aucun courrier relatif à une éventuelle suspension de la participation du FPI au sein de la CEI. « Nous étions en réunion hier et les représentants des différentes formations politiques étaient là. Aujourd’hui encore (jeudi 22 septembre 2011, ndlr), nous avons une autre réunion et peut-être que nous serons situés », a-t-on appris.
Olivier Dion
Les élections législatives prévues le 11 décembre prochain, se feront sans le parti de Laurent Gbagbo. Après avoir évoqué la question de la sécurité comme préalable à une éventuelle participation aux différents scrutins à venir, le FPI vient de franchir le pas, en annonçant la suspension de sa participation à la CEI, dont la recomposition est remise en cause. De sources proches de ce parti désormais dirigé par Miaka Ouréto, la confiance et l’équilibre des membres ne sont pas de mise au sein de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, à savoir la CEI. « La direction du parti a déposé la lettre aujourd’hui même (hier mercredi, ndlr). Depuis environ cinq mois, nous cherchons à discuter pour respecter l’esprit qui a guidé à la mise sur pied de la Commission électorale, puisque les accords parlent d’équilibre des membres. Il s’agit en fait de savoir comment mettre en confiance l’opposition. En son temps, le pouvoir comptait environ 15 membres à la CEI et l’opposition en comptait 18. Cela a mis en confiance l’opposition, qui a participé à tous les scrutins. Mais cette fois-ci, le pouvoir compte 27 membres et l’opposition n’en compte que 4 », a expliqué un proche du FPI, qui estime que de ce point de vue, la confiance n’est pas garantie. D’où la décision du FPI de se retirer jusqu’à nouvel ordre des activités de la Commission électorale indépendante. « Les accords parlent d’équilibre, nous demandons simplement qu’on respecte l’esprit des accords », a-t-il ajouté pour justifier la décision de la direction du Front populaire ivoirien. Du côté de la CEI, l’on apprend que le président Youssouf Bakayoko n’a reçu pour le moment aucun courrier relatif à une éventuelle suspension de la participation du FPI au sein de la CEI. « Nous étions en réunion hier et les représentants des différentes formations politiques étaient là. Aujourd’hui encore (jeudi 22 septembre 2011, ndlr), nous avons une autre réunion et peut-être que nous serons situés », a-t-on appris.
Olivier Dion