Fama K. est un opérateur économique. Depuis plusieurs mois, il tente de rencontrer le chef de l’Etat. Sa demande d’audience est restée sans suite. Il crie son ras-le-bol : « C’est le blocage total des activités. Il y a trop de discours et pas d’actions concrètes. La population doute. Moi-même, ma demande d’audience pour voir ADO est bloquée par A. T. J’ai eu Gbon, le secrétaire général de la Présidence, mais ça n’a rien changé. J’ai écrit officiellement depuis le 5 juin 2011, sans réaction, malgré tous les risques pris pour Alassane Ouattara. C’est encore l’entourage qui va le perdre. Comme pour les autres. Hélas ! » Sans doute, cette réaction est excessive et personnelle. Sans doute, elle manque d’audace en s’attaquant à l’entourage pour ne pas oser critiquer ni mettre en cause le chef de l’exécutif, mais elle traduit un désarroi à prendre en compte. Il est clair que le Président de la République ne peut pas résoudre les problèmes individuels de chacun, mais l’écoute, la réactivité et la disponibilité, de sa part ou des collaborateurs, peut résoudre tant de choses.
Ismaël Dembélé
Ismaël Dembélé
