Nicolas Sarkozy a proposé mercredi que l'Onu accorde à la Palestine le statut d'Etat observateur, comme celui du Vatican, en attendant un accord définitif sur le futur Etat palestinien, qu'il juge possible d'ici un an. Le président français a proposé à la tribune de l'Onu une feuille de route pour sortir le processus de paix israélo-palestinien : reprise des négociations d'ici un mois, accord sur les frontières et la sécurité dans six mois, accord définitif dans un an. "L'objectif ultime de la négociation de paix doit être la reconnaissance mutuelle de deux Etats nations pour deux peuples, établis sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoires agréés et équivalents", a-t-il déclaré. Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont en panne. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé qu'il demanderait vendredi à l'Onu la reconnaissance d'un Etat palestinien dans les frontières d'avant la guerre israélo-arabe de juin 1967, une initiative rejetée par Israël et les Etats-Unis. "Nous sommes aujourd'hui devant un choix très difficile. Chacun sait bien qu'une reconnaissance pleine et entière du statut d'Etat membre de l'ONU ne peut être obtenue dans l'immédiat pour la Palestine", a dit Nicolas Sarkozy dans un discours entièrement consacré à cette question. "Mais qui pourrait douter qu'un veto au Conseil de Sécurité risquerait d'engendrer un cycle de violences au Proche-Orient ?", a-t-il demandé. "Faut-il pour autant exclure une étape intermédiaire ? Pourquoi ne pas envisager pour la Palestine le statut d'Etat observateur aux Nations Unies ?" Nicolas Sarkozy a estimé que ce serait un pas important en avant et un progrès vers le statut final de la Palestine.
Dilma Rousseff s'engage
Le Brésil, actuellement membre non permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU, veut "la pleine représentation" de la Palestine à l'ONU, a dit la présidente brésilienne Dilma Rousseff lors d'un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies. "Seule une Palestine libre et souveraine pourra répondre aux désirs légitimes d'Israël en matière de paix, de sécurité à l'intérieur de ses frontières, et de stabilité politique dans sa région", a-t-elle estimé.
Dilma Rousseff s'engage
Le Brésil, actuellement membre non permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU, veut "la pleine représentation" de la Palestine à l'ONU, a dit la présidente brésilienne Dilma Rousseff lors d'un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies. "Seule une Palestine libre et souveraine pourra répondre aux désirs légitimes d'Israël en matière de paix, de sécurité à l'intérieur de ses frontières, et de stabilité politique dans sa région", a-t-elle estimé.