Motus : Enormité

“De quoi parle l’auteur », aime bien à dire nos jeunes élèves, pour imiter leurs enseignants. On ne peut qu’avoir la même réaction, en lisant les relais de la refondation. Troublés par les prouesses réalisées en seulement cinq mois par le Président Alassane Ouattara et son gouvernement, ils inventent toutes sortes d’énormités pour espérer cacher leur drame intérieur et pour donner conscience à leur grand chef. Tenez-vous bien, tant la trouvaille est renversante ! Nos amis du Front Populaire Ivoirien veulent voir, depuis leur imagination, qu’ « Alassane Ouattara est un dictateur ». Pour avoir donné dans le despotisme sans éclairage pendant dix ans, au point de conduire le pays au bord de l’aventure de la guerre civile, les frontistes cherchent de nouveaux tyrans, pour faire oublier leur honteuse parenthèse. Dommage pour eux, la mayonnaise ne prend pas, tant le discours est bien ridicule. Le fait est de notoriété ! Le Président Alassane Ouattara est un démocrate, un vrai. Au contraire de Gbagbo Seplou, il n’a pas tué de journalistes et ne les a pas mis en prison. Par ailleurs, il n’a pas fait de charniers et sa philosophie politique prend ancrage sur la protection et le bien être des populations. Il n’est pas comme cet autre, qui se lèche les babines à la vue du sang de ses compatriotes et qui claironnait au plus fort de sa dictature, ces propos d’un rare dégoût : « Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance ». Il est également aux antipodes de l’ancien président qui n’a pas hésité à demander aux forces de l’ordre de châtier tous ceux qui ne luisent pas dans le miroir de la refondation et de les « mâter sans réfléchir ». Nos compatriotes, qui ont encore de la mémoire, ne le savent que trop. Assurément, Ouattara accorde la plus haute considération à l’existence humaine. C’est pourquoi, à l’opposé de Laurent Gbagbo qui a manqué de le faire assassiner à plusieurs reprises, Ouattara a préservé son intégrité physique, au lendemain du 11 avril dernier, épilogue de la crise postélectorale. Mieux, il le traite avec égard, au regard de sa qualité d’ancien président de la République. Un tel homme ne peut pas être un dictateur. Tout de même !