La commémoration de la « Journée internationale de la paix », hier à l’hôtel Sébroko, siège de la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire, a démarré par une minute de silence en la mémoire de tous ceux qui sont décédés pour la paix et pour toutes les victimes de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Faisant d’une pierre deux coups, la mission onusienne a saisi l’occasion pour procéder au lancement de sa campagne de sensibilisation dénommée « Onuci Tour ». Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, qui représentait le gouvernement à cette journée consacrée à la paix, a indiqué que cinq mois après le retour de la paix, personne mieux que les Ivoiriens, n’accorde une importance aussi élevée à la célébration de ce jour. « Après quarante ans d’une stabilité politique et sociale exceptionnelle, la Côte d’Ivoire a connu une décennie de turbulences aux conséquences dommageables. De cette expérience, les Ivoiriens ont tiré un enseignement majeur qui résulte d’une célèbre phrase d’Houphouët-Boigny : ‘‘le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu’’ », a indiqué Me Jeannot Ahoussou-Kouadio. Avant de reconnaître que notre pays, durement secoué par la guerre, revient de loin et qu’aujourd’hui, mieux que jamais, les Ivoiriens sont disposés à « œuvrer de toutes leurs forces pour sauvegarder la paix sans laquelle, aucune œuvre humaine n’est possible. » Pour le ministre Ahoussou, la mobilisation exceptionnelle qu’a suscitée la remise du Prix Houphouët-Boigny pour la paix, le mercredi 14 septembre, à Paris est à la mesure de l’engagement du gouvernement à saisir toutes les occasions pour contribuer au triomphe de la culture de la paix. La présence d’un membre de l’équipe du Premier ministre Guillaume Soro à la « Journée internationale de la paix », traduit donc à ses yeux, cette volonté d’actions en faveur de la paix aux côtés de l’Onuci dont, a-t-il précisé, les « mérites sont appréciés par la grande majorité des Ivoiriens et des Africains ». Au nom de l’Uvicoci, son président Albert François Amichia a réitéré la ferme volonté et l’engagement des maires, « toutes couleurs politiques confondues », à œuvrer pour le renforcement de la cohésion sociale et la consolidation de la paix par une implication participative des acteurs sociaux locaux.
Info : Service Communication du ministère de la Justice
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