Que dire du boycott que le Fpi est en train de mettre en place vis-à-vis de la Cei et donc des législatives ? Il prend sur lui de se mettre à la marge de l’Assemblée nationale pour 5 ans et ce sera tant pis pour lui. Car, à y regarder de près, rien ne permet de dire que sa bourde est fondée. Dans son communiqué, le Fpi a dit qu’il suspend sa participation à la Cei. Il ne dit pas qu’il la quitte. Pour les responsables de la Cei donc, les postes impartis au Fpi demeurent, mais la machine de la Cei continue sa marche. Par ailleurs, le Rhdp et l’ex-Lmp ne sont pas signataires des différents accords ayant abouti aux élections. Ces groupements ne peuvent donc prétendre avoir parité égale de représentation à la Cei. Il faut rappeler que c’est sur la base des répartitions selon les signataires des accords que la présidentielle a eu lieu. Le Fpi est donc mal fondé à demander la recomposition de la Cei. On considère donc à la Cei qu’il n’y a pas eu rupture. Les gens du Fpi sont fâchés parce qu’ils n’ont pas été reçus comme ils le voulaient au palais de la présidence, tout comme ils n’ont pas obtenu la libération de leur champion Gbagbo. Mais tout cela n’est pas du ressort de la Cei. Hier, les représentants de l’Udcy à l’Assemblée nationale ont siégé, sauf ceux du Fpi qui ont choisi ainsi délibérément de se mettre en marge de l’Assemblée nationale. Et tant pis pour ce parti.
Eddy PEHE
Eddy PEHE