Kouakou Krah, député Fpi de Nassian, confie que son parti prépare les législatives depuis belle lurette. Il en appelle au courage de ses camarades pour reprendre le combat politique.
Votre parti, pose des conditions avant d’aller aux législatives. Vous sentez-vous concerné par ces préalables ?
Nous avons terminé les présidentielles dans la guerre. Il est tout à fait normal qu’en voulant aborder une autre échéance électorale, que les conditions soient réunies. Donc, ce que le Front populaire ivoirienne demande, ce sont des conditions de confiance, de part et d’autre.
Ces conditions sont-elles toutes opportunes ?
La confiance est un préalable à tout. Pour l’obtenir, il faut véritablement la volonté. Elle doit être le crédo qui doit guider nos actions. La confiance peut s’établir en deux ou trois jours, pourvu qu’il y ait une volonté politique.
Que dites-vous de la main tendue du chef de l’Etat, des réunions et du meeting libres qu’a tenus le Fpi ?
Ce sont des éléments de confiance, mais ce n’est pas suffisant. N’oubliez pas que nous sortons d’une guerre. Elle est le résultat de la contestation des résultats électoraux. Il faut donc faire un bilan. Ce bilan démontre clairement que les acteurs qui nous ont conduits aux élections sont un problème.
Il n’y a que le Fpi qui pose ce préalable.
Sachez que nous n’avons pas le droit de conduire le peuple à un autre affrontement. Donc, pour ne pas qu’il y ait ces affrontements, il faut établir des rapports de confiance entre les organisateurs et ceux qui vont participer à ces élections.
Pourquoi parler d’affrontement?
Un malaise est arrivé, d’autres pensent que la situation est nettement rétablie. Mais vous devez savoir que la situation sécuritaire n’est pas encore idoine, dans la mesure où les nouvelles autorités parlent de réconciliation nationale. Et les élections à venir doivent être un élément de consolidation de la réconciliation. Il faut alors réunir les conditions pour y aller.
Le Fpi ne préparerait pas les législatives ?
Le Front populaire ivoirien est un parti des élections. Donc, en principe, les élections font partie de nos habitudes. Depuis que le parti est créé, nous préparons les élections. On ne peut pas dire que c’est maintenant que nous allons les préparer ; nous sommes dans le processus depuis très longtemps.
Entretien réalisé par Bidi Ignace
Votre parti, pose des conditions avant d’aller aux législatives. Vous sentez-vous concerné par ces préalables ?
Nous avons terminé les présidentielles dans la guerre. Il est tout à fait normal qu’en voulant aborder une autre échéance électorale, que les conditions soient réunies. Donc, ce que le Front populaire ivoirienne demande, ce sont des conditions de confiance, de part et d’autre.
Ces conditions sont-elles toutes opportunes ?
La confiance est un préalable à tout. Pour l’obtenir, il faut véritablement la volonté. Elle doit être le crédo qui doit guider nos actions. La confiance peut s’établir en deux ou trois jours, pourvu qu’il y ait une volonté politique.
Que dites-vous de la main tendue du chef de l’Etat, des réunions et du meeting libres qu’a tenus le Fpi ?
Ce sont des éléments de confiance, mais ce n’est pas suffisant. N’oubliez pas que nous sortons d’une guerre. Elle est le résultat de la contestation des résultats électoraux. Il faut donc faire un bilan. Ce bilan démontre clairement que les acteurs qui nous ont conduits aux élections sont un problème.
Il n’y a que le Fpi qui pose ce préalable.
Sachez que nous n’avons pas le droit de conduire le peuple à un autre affrontement. Donc, pour ne pas qu’il y ait ces affrontements, il faut établir des rapports de confiance entre les organisateurs et ceux qui vont participer à ces élections.
Pourquoi parler d’affrontement?
Un malaise est arrivé, d’autres pensent que la situation est nettement rétablie. Mais vous devez savoir que la situation sécuritaire n’est pas encore idoine, dans la mesure où les nouvelles autorités parlent de réconciliation nationale. Et les élections à venir doivent être un élément de consolidation de la réconciliation. Il faut alors réunir les conditions pour y aller.
Le Fpi ne préparerait pas les législatives ?
Le Front populaire ivoirien est un parti des élections. Donc, en principe, les élections font partie de nos habitudes. Depuis que le parti est créé, nous préparons les élections. On ne peut pas dire que c’est maintenant que nous allons les préparer ; nous sommes dans le processus depuis très longtemps.
Entretien réalisé par Bidi Ignace
