Ce serait une erreur de « gawa » pour le Fpi s’il boycotte les législatives. Le président Ouattara en a dissuadé avec les partisans de Laurent Gbagbo à son arrivée hier des Etats-Unis.
Le président Ouattara garde un goût amer du boycott des législatives de 2000 par son parti, le Rdr. Il a fait son mea culpa à l’aéroport hier à son arrivée hier des Etats Unis. Pour éviter que ce mauvais scénario ne se répète, l’ancien opposant a presque supplié le Fpi de ne pas adopter cette politique de la chaise vide comme l’entrevoient les dirigeants de cette formation qui menacent de se retirer de la course à la députation. « Ce serait une erreur. J’attends de rencontrer la direction du Front populaire ivoirien (Fpi) pour leur dire que ce serait une erreur de boycotter les élections législatives. Il y va de l’intérêt national à ce que nos frères et sœurs du Fpi doivent comprendre qu’ils ne doivent pas commettre les mêmes erreurs que le Rdr en 2000. Ils doivent absolument participer à cette élection législative. Je le souhaite pour ma part et j’attends de les voir pour en savoir davantage », a indiqué le locataire du palais du Plateau. Pour lui, le Parlement demeure un pilier essentiel du bon fonctionnement de la démocratie. Il s’est appuyé en cela sur le régime anglais qui, à ses yeux, est un modèle achevé de la démocratie. Pour la simple raison que les sujets de sa Majesté choisissent leur Premier ministre au sein du parti majoritaire à l’assemblée. « La démocratie est née quand même de l’Angleterre où le système fonctionne à partir du Parlement. C’est pour cela qu’il n’y a pas de président mais un Premier ministre qui est le leader de la majorité parlementaire. C’est essentiel que nous puissions mettre en place une grande institution comme le Parlement dont le mandat est arrivé à expiration depuis décembre 2005 », a rappelé le chef de l’exécutif ivoirien. Il a présenté des excuses au président de la Cei pour avoir empiété sur ses plates-bandes en annonçant la date des législatives à la place de Youssouf Bakayoko. «C’était un lapsus. Je dois présenter mes excuses au président de la Commission électorale indépendante (Cei). Je sais qu’il a évoqué avec nous la date du 11 décembre. Nous avions souhaité qu’on organise les élections avant la fin de l’année, si possible avant le 15 décembre. Je n’aurais pas dû être très indiscret. C’est à la Cei de fixer la date des élections législatives », a reconnu l’ancien champion de la rue Lepic. Il s’est dit satisfait de son séjour américain qui lui a permis de rencontrer de hautes personnalités de la finance mondiale et de nombreux chefs d’Etat à la faveur de la 66ème Assemblée générale des Nations Unies. « J’ai rencontré beaucoup d’hommes d’affaires, des financiers, des banquiers qui sont intéressés par la Côte d’Ivoire. C’est la preuve que la confiance est revenue. A Washington, nous avons rencontré des groupes d’intellectuels, le National democratic institute (Ndi) pour les questions électorales ; mais aussi le groupe des sénateurs noirs dans le cadre du Black caucus qui a organisé un séminaire sur le rôle de la sécurité dans le développement », a souligné le chef d’Etat. Dans la capitale fédérale, sa rencontre avec la forte diaspora ivoirienne a été une des étapes les plus fructueuses de sa visite dans le pays de l’Oncle Sam. « Je leur ai demandé de revenir au pays pour participer à sa reconstruction », a plaidé Alassane Ouattara.
Nomel Essis
Légende : Le président Ouattara veut bâtir un régime démocratique avec la participation du Fpi au débat parlementaire.
Le président Ouattara garde un goût amer du boycott des législatives de 2000 par son parti, le Rdr. Il a fait son mea culpa à l’aéroport hier à son arrivée hier des Etats Unis. Pour éviter que ce mauvais scénario ne se répète, l’ancien opposant a presque supplié le Fpi de ne pas adopter cette politique de la chaise vide comme l’entrevoient les dirigeants de cette formation qui menacent de se retirer de la course à la députation. « Ce serait une erreur. J’attends de rencontrer la direction du Front populaire ivoirien (Fpi) pour leur dire que ce serait une erreur de boycotter les élections législatives. Il y va de l’intérêt national à ce que nos frères et sœurs du Fpi doivent comprendre qu’ils ne doivent pas commettre les mêmes erreurs que le Rdr en 2000. Ils doivent absolument participer à cette élection législative. Je le souhaite pour ma part et j’attends de les voir pour en savoir davantage », a indiqué le locataire du palais du Plateau. Pour lui, le Parlement demeure un pilier essentiel du bon fonctionnement de la démocratie. Il s’est appuyé en cela sur le régime anglais qui, à ses yeux, est un modèle achevé de la démocratie. Pour la simple raison que les sujets de sa Majesté choisissent leur Premier ministre au sein du parti majoritaire à l’assemblée. « La démocratie est née quand même de l’Angleterre où le système fonctionne à partir du Parlement. C’est pour cela qu’il n’y a pas de président mais un Premier ministre qui est le leader de la majorité parlementaire. C’est essentiel que nous puissions mettre en place une grande institution comme le Parlement dont le mandat est arrivé à expiration depuis décembre 2005 », a rappelé le chef de l’exécutif ivoirien. Il a présenté des excuses au président de la Cei pour avoir empiété sur ses plates-bandes en annonçant la date des législatives à la place de Youssouf Bakayoko. «C’était un lapsus. Je dois présenter mes excuses au président de la Commission électorale indépendante (Cei). Je sais qu’il a évoqué avec nous la date du 11 décembre. Nous avions souhaité qu’on organise les élections avant la fin de l’année, si possible avant le 15 décembre. Je n’aurais pas dû être très indiscret. C’est à la Cei de fixer la date des élections législatives », a reconnu l’ancien champion de la rue Lepic. Il s’est dit satisfait de son séjour américain qui lui a permis de rencontrer de hautes personnalités de la finance mondiale et de nombreux chefs d’Etat à la faveur de la 66ème Assemblée générale des Nations Unies. « J’ai rencontré beaucoup d’hommes d’affaires, des financiers, des banquiers qui sont intéressés par la Côte d’Ivoire. C’est la preuve que la confiance est revenue. A Washington, nous avons rencontré des groupes d’intellectuels, le National democratic institute (Ndi) pour les questions électorales ; mais aussi le groupe des sénateurs noirs dans le cadre du Black caucus qui a organisé un séminaire sur le rôle de la sécurité dans le développement », a souligné le chef d’Etat. Dans la capitale fédérale, sa rencontre avec la forte diaspora ivoirienne a été une des étapes les plus fructueuses de sa visite dans le pays de l’Oncle Sam. « Je leur ai demandé de revenir au pays pour participer à sa reconstruction », a plaidé Alassane Ouattara.
Nomel Essis
Légende : Le président Ouattara veut bâtir un régime démocratique avec la participation du Fpi au débat parlementaire.