Insécurité et racket routier : Human Rights Watch salue les efforts du gouvernement

Ce n'est pas parfait. Mais c'est de mieux en mieux. C'est Human Rights Watch qui l'affirme en parlant de la sécurité et du racket routier. Mi septembre, l'organisation défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a salué les efforts du gouvernement ivoirien en matière de sécurisation et de racket routier. L'organisation qui n'a pas toujours été tendre avec le régime Ouattara reconnaît que les efforts du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko et du Chef d'Etat major général Soumaila Bakayoko ont porté leurs fruits. «Le gouvernement ivoirien devrait être salué pour avoir pris des mesures à l'encontre des forces de sécurité qui extorquent de l'argent aux barrages routiers», a salué Human Rights Watch. Pour son directeur de la division Afrique Daniel Bekele, «le gouvernement Ouattara mérite véritablement des éloges pour ses récents efforts visant à s'attaquer au racket qui existait bien avant que le pays ne soit le théâtre du récent conflit postélectoral». Pour l'organisation, ce «signe encourageant» est dû à l'action conjuguée du ministère de l'Intérieur et de l'Etat-major qui n'ont pas manqué de descendre sur le terrain démanteler des barrages et tenir un discours de fermeté à l'égard des soldats. «À présent, le Gouvernement doit aller plus loin que les routes principales et étendre son action aux zones rurales où certains soldats pensent qu'ils peuvent se dérober aux mesures de répression gouvernementales et prendre pour cible des populations figurant parmi les plus vulnérables du pays», a conclu Daniel Bekele. Sans doute. Mais avec ce discours de Human Rights Watch, on constate que le Gouvernement a refusé l'affrontement avec les organisations de défense des droits de l'Homme en répondant par des mesures concrètes. Et qui porte leur fruit.

KIGBAFORY Inza