Cher ainé, c’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu ton interview des samedi 24 et
dimanche 25 septembre 2011, accordée à Nord-Sud Quotidien.
En fouillant dans la profondeur de mes pensées, après lecture de ton interview, j’ai
fini par comprendre que tu as honte de ce verre dans lequel tu reconnais avoir bu.
Ce verre à la conception duquel tu as contribué grâce à cet ami qui t’a fait venir
d’Italie pour te présenter au combattant Gbagbo Laurent ; qui, plus qu’un camarade
de lutte, t’a pris comme son confident, son frère, son homme de main. Ce verre,
pour toi, a pris un coup de poussière et, pour le dépoussiérer, tu te crois obligé de
te donner en spectacle dans la presse, en dehors des instances du parti. N’oublie
pas que ce verre à fait de toi un des ambassadeurs les plus gradés (A7) de notre
pays ; bien que tu ne sois pas un diplomate de carrière. N’oublie pas non plus que,
lorsque la démocratie a rendez-vous avec elle-même, chacun doit s’efforcer d’être
pleinement responsable et rendre compte de son rôle joué auprès de l’autorité qui lui
a manifesté sa confiance.
Etre responsable dans cette période actuelle de notre pays, c’est assumer sa
responsabilité entièrement dans le camp auquel on appartient. Car la politique, c’est
aussi une question de morale. Ma conviction est qu’il ne faut pas faire de la politique
quand on est persuadé par avance qu’elle ne doit servir qu’à obtenir un haut poste
dans l’administration.
A quoi bon s’engager en politique si l’on est par avance persuadé qu’il n’y a rien à
faire pour empêcher de pauvres gens de mourir, d’être terrés dans les forêts sous
la menace d’hommes armés supposés incontrôlables ? A quoi bon s’engager en
politique si l’on est persuadé d’avance qu’il n’y a rien à faire face à la volonté des
puissances occidentales de piller les ressources d’un pays souverain au mépris de la
vie de son peuple ? A quoi bon s’engager en politique si l’on est persuadé d’avance
que la France, à travers son armée, peut pilonner les symboles d’un Etat souverain.
Rien que pour imposer son homme susceptible de protéger ses intérêts ? A quoi bon
s’engager dans la politique si l’on est persuadé d’avance que la vérité fait honte et
qu’on doit avoir pour compagnon fidèle le mensonge ?
Cher ainé, ton frère Gbagbo Laurent nous disait que pour faire de la politique, il faut
aimer les gens et les respecter, prendre en partage leurs joies et leurs peines. Je
ne te ferrai pas l’injure en te rappelant que, dans la mémoire collective, tu es l’un de
ceux qui ont contribué à « gâter » le nom du président Gbagbo Laurent. Tellement,
ton amour pour l’argent, les honneurs et les femmes était devenu ton lot quotidien.
Cher ainé, maintenant que tu t’ériges en porte-parole officieux du chef de l’Etat,
Monsieur Dramane Ouattara, dis-lui que quand on accède à la tête d’un pays comme
c’est son cas, on cherche, comme l’a recommandé Mandela Nelson, à soigner les
blessures du peuple déchiré ; on cherche à combler le fossé qui a séparé le peuple ;
on cherche à construire le pays avec les diverses compétences de quelque que bord
que ce soit ; on cherche surtout à rassurer chacun des Ivoiriens afin qu’il sache que
son corps, son esprit et son âme doivent être mis à contribution pour la construction
d’une Côte d’Ivoire épanouie.
Mais à quoi assistons-nous depuis son avènement au pouvoir ? Les maisons des
cadres pro-Gbagbo sont pillées, incendiées ou assiégées par des forces armées
incontrôlées. Les plantations de nos parents sont occupées par des personnes
étranges et armées. Nos parents, pour avoir accès à leurs champs, sont rançonnés
à des barrages dressés à dessein par des hommes armés. Des cadres pro-
Gbagbo sont contraints à l’exil au motif qu’ils ont mis leur intelligence au service du
développement et du bien-être de leur peuple. Le président Gbagbo Laurent à été
capturé, humilié et déporté au Nord où il est détenu dans des conditions inhumaines.
Cher ainé, quand toutes ces réalités t’échappent, soit, tu te tais et Martin Luther King
dira qu’il arrive un temps où le silence est trahison, donc il pourrait te considérer
comme un traître, soit tu décides de te battre aux côtés de tes camarades en
difficultés. Et là, on évite de se donner en spectacle comme tu le fais.
Si, pour obtenir un poste avec les actuels dirigeants, tu te crois obligé de vendre ton
âme en te reniant au point d’insulter l’intelligence de tes camarades de lutte, ce qui
amènerait Jean Marie Adiaffi à te classer parmi les tricheurs. De grâce, n’associe
point la Jeunesse du FPI à tes spectacles. Car avec abnégation, détermination,
engagement, nous poursuivrons le combat de notre leader charismatique, Laurent
Gbagbo, en Côte d’Ivoire. Ce pays de liberté et de dignité où l’Ivoirien est maître de
son destin.
Le régime de Monsieur Dramane Ouattara peut ouvrir des cellules de prison pour
chacun de nous, mais nous nous battrons avec les moyens démocratiques et
légaux dont dispose la constitution pour l’instauration d’un Etat de droit dans notre
pays. Nous combattrons avec les moyens démocratiques pour la reconquête du
pouvoir d’Etat pour le bonheur du peuple ivoirien déjà en souffrance de la politique
d’illusion de Monsieur le banquier, l’économiste, le financier l’ami de tous les réseaux
financiers du monde.
Cher ainé, si ce combat semble difficile et long pour toi, parce que pressé pour des
questions de ventre, alors plonge toi dans les pensées de mon maîtres Hampaté Ba
et fais siennes ses réflexions suivantes: « Si observer est une qualité, savoir se taire
préserve de la calamité ».
Pour préserver notre cher pays de la calamité dans laquelle nos dirigeants veulent
nous plonger avec ta complicité, la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien, avec
gravité et détermination, organise un grand meeting de libération du peuple de Côte
d’Ivoire pour l’instauration d’un Etat de droit, le Samedi 15 octobre 2011, à 14 h, à la
Place CP1 de Yopougon-Sicogi.
Alors, chaque fois que tu ouvriras la bouche pour parler et que tu parleras faux du
verre dans lequel tu as abusivement et égoïstement bu, tu t’exposeras à la calamité.
Je te fais cette promesse.
Dieu aime Gbagbo !
dimanche 25 septembre 2011, accordée à Nord-Sud Quotidien.
En fouillant dans la profondeur de mes pensées, après lecture de ton interview, j’ai
fini par comprendre que tu as honte de ce verre dans lequel tu reconnais avoir bu.
Ce verre à la conception duquel tu as contribué grâce à cet ami qui t’a fait venir
d’Italie pour te présenter au combattant Gbagbo Laurent ; qui, plus qu’un camarade
de lutte, t’a pris comme son confident, son frère, son homme de main. Ce verre,
pour toi, a pris un coup de poussière et, pour le dépoussiérer, tu te crois obligé de
te donner en spectacle dans la presse, en dehors des instances du parti. N’oublie
pas que ce verre à fait de toi un des ambassadeurs les plus gradés (A7) de notre
pays ; bien que tu ne sois pas un diplomate de carrière. N’oublie pas non plus que,
lorsque la démocratie a rendez-vous avec elle-même, chacun doit s’efforcer d’être
pleinement responsable et rendre compte de son rôle joué auprès de l’autorité qui lui
a manifesté sa confiance.
Etre responsable dans cette période actuelle de notre pays, c’est assumer sa
responsabilité entièrement dans le camp auquel on appartient. Car la politique, c’est
aussi une question de morale. Ma conviction est qu’il ne faut pas faire de la politique
quand on est persuadé par avance qu’elle ne doit servir qu’à obtenir un haut poste
dans l’administration.
A quoi bon s’engager en politique si l’on est par avance persuadé qu’il n’y a rien à
faire pour empêcher de pauvres gens de mourir, d’être terrés dans les forêts sous
la menace d’hommes armés supposés incontrôlables ? A quoi bon s’engager en
politique si l’on est persuadé d’avance qu’il n’y a rien à faire face à la volonté des
puissances occidentales de piller les ressources d’un pays souverain au mépris de la
vie de son peuple ? A quoi bon s’engager en politique si l’on est persuadé d’avance
que la France, à travers son armée, peut pilonner les symboles d’un Etat souverain.
Rien que pour imposer son homme susceptible de protéger ses intérêts ? A quoi bon
s’engager dans la politique si l’on est persuadé d’avance que la vérité fait honte et
qu’on doit avoir pour compagnon fidèle le mensonge ?
Cher ainé, ton frère Gbagbo Laurent nous disait que pour faire de la politique, il faut
aimer les gens et les respecter, prendre en partage leurs joies et leurs peines. Je
ne te ferrai pas l’injure en te rappelant que, dans la mémoire collective, tu es l’un de
ceux qui ont contribué à « gâter » le nom du président Gbagbo Laurent. Tellement,
ton amour pour l’argent, les honneurs et les femmes était devenu ton lot quotidien.
Cher ainé, maintenant que tu t’ériges en porte-parole officieux du chef de l’Etat,
Monsieur Dramane Ouattara, dis-lui que quand on accède à la tête d’un pays comme
c’est son cas, on cherche, comme l’a recommandé Mandela Nelson, à soigner les
blessures du peuple déchiré ; on cherche à combler le fossé qui a séparé le peuple ;
on cherche à construire le pays avec les diverses compétences de quelque que bord
que ce soit ; on cherche surtout à rassurer chacun des Ivoiriens afin qu’il sache que
son corps, son esprit et son âme doivent être mis à contribution pour la construction
d’une Côte d’Ivoire épanouie.
Mais à quoi assistons-nous depuis son avènement au pouvoir ? Les maisons des
cadres pro-Gbagbo sont pillées, incendiées ou assiégées par des forces armées
incontrôlées. Les plantations de nos parents sont occupées par des personnes
étranges et armées. Nos parents, pour avoir accès à leurs champs, sont rançonnés
à des barrages dressés à dessein par des hommes armés. Des cadres pro-
Gbagbo sont contraints à l’exil au motif qu’ils ont mis leur intelligence au service du
développement et du bien-être de leur peuple. Le président Gbagbo Laurent à été
capturé, humilié et déporté au Nord où il est détenu dans des conditions inhumaines.
Cher ainé, quand toutes ces réalités t’échappent, soit, tu te tais et Martin Luther King
dira qu’il arrive un temps où le silence est trahison, donc il pourrait te considérer
comme un traître, soit tu décides de te battre aux côtés de tes camarades en
difficultés. Et là, on évite de se donner en spectacle comme tu le fais.
Si, pour obtenir un poste avec les actuels dirigeants, tu te crois obligé de vendre ton
âme en te reniant au point d’insulter l’intelligence de tes camarades de lutte, ce qui
amènerait Jean Marie Adiaffi à te classer parmi les tricheurs. De grâce, n’associe
point la Jeunesse du FPI à tes spectacles. Car avec abnégation, détermination,
engagement, nous poursuivrons le combat de notre leader charismatique, Laurent
Gbagbo, en Côte d’Ivoire. Ce pays de liberté et de dignité où l’Ivoirien est maître de
son destin.
Le régime de Monsieur Dramane Ouattara peut ouvrir des cellules de prison pour
chacun de nous, mais nous nous battrons avec les moyens démocratiques et
légaux dont dispose la constitution pour l’instauration d’un Etat de droit dans notre
pays. Nous combattrons avec les moyens démocratiques pour la reconquête du
pouvoir d’Etat pour le bonheur du peuple ivoirien déjà en souffrance de la politique
d’illusion de Monsieur le banquier, l’économiste, le financier l’ami de tous les réseaux
financiers du monde.
Cher ainé, si ce combat semble difficile et long pour toi, parce que pressé pour des
questions de ventre, alors plonge toi dans les pensées de mon maîtres Hampaté Ba
et fais siennes ses réflexions suivantes: « Si observer est une qualité, savoir se taire
préserve de la calamité ».
Pour préserver notre cher pays de la calamité dans laquelle nos dirigeants veulent
nous plonger avec ta complicité, la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien, avec
gravité et détermination, organise un grand meeting de libération du peuple de Côte
d’Ivoire pour l’instauration d’un Etat de droit, le Samedi 15 octobre 2011, à 14 h, à la
Place CP1 de Yopougon-Sicogi.
Alors, chaque fois que tu ouvriras la bouche pour parler et que tu parleras faux du
verre dans lequel tu as abusivement et égoïstement bu, tu t’exposeras à la calamité.
Je te fais cette promesse.
Dieu aime Gbagbo !