YAMOUSSOUKRO (Côte d`Ivoire), Les élections législatives en Côte d`Ivoire, qui sort d`une grave crise politique, sont fixées au 11 décembre, a annoncé mercredi le gouvernement, confirmant la date évoquée récemment par le président Alassane Ouattara.
"La CEI (Commission électorale indépendante) a proposé la date du 11 décembre", a déclaré devant la presse Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, après un conseil des ministres dans la capitale politique Yamoussoukro.
"Cette proposition ayant été reçue, le décret a été pris à cette réunion du conseil des ministres. Désormais, la date de la tenue des élections législatives est officielle", a-t-il ajouté, quelques heures avant l`installation à Yamoussoukro de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
M. Ouattara avait évoqué la semaine dernière à Washington la date du 11 décembre pour la tenue des législatives, censées jusque-là se dérouler au plus tard mi-décembre.
Née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin du 28 novembre 2010, la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 s`est conclue par deux semaines de guerre et a fait au moins 3.000 morts.
"Nous sommes tenus par un calendrier, qui est absolument de faire se tenir les législatives avant la fin de l`année", a insisté le porte-parole du gouvernement.
Des sources proches du dossier interrogées par l`AFP ont souligné cependant ces derniers jours la difficulté à tenir ce délai en raison de la tardive préparation (matérielle, financière) du scrutin, et jugent plausible un report en début d`année.
Ces préparatifs sont également troublés par la controverse autour de la CEI. La jugeant "déséquilibrée" après son remaniement consécutif au changement de régime, le Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo, a décidé de suspendre sa participation à la commission. Il fait aussi planer la menace d`un boycott du scrutin.
"Le président de la République a été le premier à regretter la décision prise par le FPI", il "souhaite que la totalité des forces politiques en présence en Côte d`Ivoire participe à ces élections", a déclaré Bruno Koné.
M. Ouattara "discute avec toutes les parties mais cela ne doit pas remettre en cause le calendrier", a-t-il toutefois souligné.
A son retour des Etats-Unis dimanche, le chef de l`Etat a promis de "rencontrer la direction du FPI" et l`a appelée à ne pas "commettre la même erreur" que sa propre formation, le Rassemblement des républicains (RDR), qui avait boycotté les dernières législatives en 2000.
Des législatives n`avaient pu se tenir comme prévu en 2005 en raison de la crise née du putsch raté de 2002, marquée par une série de reports de la présidentielle jusqu`en 2010, sur fond de blocages politiques.
Pour tenir compte de l`augmentation de la population (quelque 20 millions d`habitants actuellement) en dix ans, le nombre de sièges de députés passera de 225 à 255.
"La CEI (Commission électorale indépendante) a proposé la date du 11 décembre", a déclaré devant la presse Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, après un conseil des ministres dans la capitale politique Yamoussoukro.
"Cette proposition ayant été reçue, le décret a été pris à cette réunion du conseil des ministres. Désormais, la date de la tenue des élections législatives est officielle", a-t-il ajouté, quelques heures avant l`installation à Yamoussoukro de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
M. Ouattara avait évoqué la semaine dernière à Washington la date du 11 décembre pour la tenue des législatives, censées jusque-là se dérouler au plus tard mi-décembre.
Née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin du 28 novembre 2010, la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 s`est conclue par deux semaines de guerre et a fait au moins 3.000 morts.
"Nous sommes tenus par un calendrier, qui est absolument de faire se tenir les législatives avant la fin de l`année", a insisté le porte-parole du gouvernement.
Des sources proches du dossier interrogées par l`AFP ont souligné cependant ces derniers jours la difficulté à tenir ce délai en raison de la tardive préparation (matérielle, financière) du scrutin, et jugent plausible un report en début d`année.
Ces préparatifs sont également troublés par la controverse autour de la CEI. La jugeant "déséquilibrée" après son remaniement consécutif au changement de régime, le Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo, a décidé de suspendre sa participation à la commission. Il fait aussi planer la menace d`un boycott du scrutin.
"Le président de la République a été le premier à regretter la décision prise par le FPI", il "souhaite que la totalité des forces politiques en présence en Côte d`Ivoire participe à ces élections", a déclaré Bruno Koné.
M. Ouattara "discute avec toutes les parties mais cela ne doit pas remettre en cause le calendrier", a-t-il toutefois souligné.
A son retour des Etats-Unis dimanche, le chef de l`Etat a promis de "rencontrer la direction du FPI" et l`a appelée à ne pas "commettre la même erreur" que sa propre formation, le Rassemblement des républicains (RDR), qui avait boycotté les dernières législatives en 2000.
Des législatives n`avaient pu se tenir comme prévu en 2005 en raison de la crise née du putsch raté de 2002, marquée par une série de reports de la présidentielle jusqu`en 2010, sur fond de blocages politiques.
Pour tenir compte de l`augmentation de la population (quelque 20 millions d`habitants actuellement) en dix ans, le nombre de sièges de députés passera de 225 à 255.