Les candidats à la législature au niveau du RDR à Bouaké ne sont pas du tout d’accord avec la direction régionale du parti de la case verte, dirigée par Fanny Ibrahima. La procédure des choix des candidats mal négociée n’a pas été du goût de nombreux militants qui ont investi hier, les bureaux du maire sis à la mairie de Bouaké. Il a fallu de peu pour que les élus et militants en viennent aux mains.
Les législatives sont une élection d’un enjeu majeur pour les partis politiques. Aussi bien pour l’opposition que le parti au pouvoir. Après la présidentielle, tous les partis politiques affûtent leurs armes pour ces futures batailles. A l’exception du FPI qui a décidé de boycotter ces élections. A Bouaké, 17 personnes ont fait acte de candidature pour le compte du RDR. Mais, seulement 6 ont été retenus. Pour exprimer leur mécontentement, une forte délégation de militants et les candidats non retenus ont assailli hier mercredi 28 septembre le bureau du maire de la commune et premier responsable du RDR à Bouaké. Très surpris de la présence de ces derniers dans son bureau, Fanny Ibrahima s’est empressé d’interroger « que se passe-t-il ? ». « Notre revendication ici ce matin se porte sur un élément essentiel. Si la procédure n’est pas respectée, nous ne serons jamais d’accord avec ce que M. Fanny Ibrahima a décidé » a rétorqué Ouattara Zoumana, porte-parole des candidats. Après donc deux (02) heures d’intenses échanges, les revendicateurs ont décidé de ce qui suit : que les choix ne tiennent pas compte du genre ; que le choix ne tiennent pas compte de l’ethnie ; que la commission mise en place soit totalement revue et recomposée pour qu’elle se mette au travail. La commission ne décide pas des choix des candidats. Si elle décide d’une procédure, il faut que cette décision soit entérinée par les candidats. Mieux, ils estiment qu’il faut laisser chaque candidat aller aux primaires et ce, dans chaque commune. Ce qui pourra éviter les discussions et les débats inutiles. En guise de réponse, le maire Fanny Ibrahima a dit transmettre ces exigences au secrétariat national du parti. Par contre, il a fait savoir que la question du genre risque de ne pas trouver une oreille attentive auprès de la direction du parti. En ce sens que le Président de la République accorde une place importante aux femmes dans les secteurs d’activités. C’est sur ces notes que les deux parties se sont séparées.
Bosco de Paré
Les législatives sont une élection d’un enjeu majeur pour les partis politiques. Aussi bien pour l’opposition que le parti au pouvoir. Après la présidentielle, tous les partis politiques affûtent leurs armes pour ces futures batailles. A l’exception du FPI qui a décidé de boycotter ces élections. A Bouaké, 17 personnes ont fait acte de candidature pour le compte du RDR. Mais, seulement 6 ont été retenus. Pour exprimer leur mécontentement, une forte délégation de militants et les candidats non retenus ont assailli hier mercredi 28 septembre le bureau du maire de la commune et premier responsable du RDR à Bouaké. Très surpris de la présence de ces derniers dans son bureau, Fanny Ibrahima s’est empressé d’interroger « que se passe-t-il ? ». « Notre revendication ici ce matin se porte sur un élément essentiel. Si la procédure n’est pas respectée, nous ne serons jamais d’accord avec ce que M. Fanny Ibrahima a décidé » a rétorqué Ouattara Zoumana, porte-parole des candidats. Après donc deux (02) heures d’intenses échanges, les revendicateurs ont décidé de ce qui suit : que les choix ne tiennent pas compte du genre ; que le choix ne tiennent pas compte de l’ethnie ; que la commission mise en place soit totalement revue et recomposée pour qu’elle se mette au travail. La commission ne décide pas des choix des candidats. Si elle décide d’une procédure, il faut que cette décision soit entérinée par les candidats. Mieux, ils estiment qu’il faut laisser chaque candidat aller aux primaires et ce, dans chaque commune. Ce qui pourra éviter les discussions et les débats inutiles. En guise de réponse, le maire Fanny Ibrahima a dit transmettre ces exigences au secrétariat national du parti. Par contre, il a fait savoir que la question du genre risque de ne pas trouver une oreille attentive auprès de la direction du parti. En ce sens que le Président de la République accorde une place importante aux femmes dans les secteurs d’activités. C’est sur ces notes que les deux parties se sont séparées.
Bosco de Paré