Gagnoa, Le directeur régional du Commerce, Koffi Kossonou Alexandre a organisé mercredi à Gagnoa une séance de d’information et de sensibilisation des commerçants sur la réglementation des prix et les principes auxquels elle obéit.
M. Koffi a rappelé, à cette occasion, que de l’homologation des prix de1945 à 1990, la réglementation des prix épouse, depuis la loi de 1991sur le commerce, le principe de la libéralisation, en posant comme règle première que « les prix des biens et services échangés en Côte d’Ivoire sont librement déterminés par le jeu de la concurrence ».
Le DR du Commerce a toutefois noté que sept articles échappent à la règle de la libéralisation et font l’objet d’une fixation de prix par l’Etat. Il s’agit des services publics de l’eau, de l’électricité, des postes et télécommunication, le gaz butane, les produits agricoles de base (café, cacao, coton graine, caoutchouc), les produits et spécialités pharmaceutiques, les livres scolaires du primaire, le pain baguette.
M. Koffi a également expliqué que même la libération des prix de tous les autres produits et services obéit à des règles de transparence, notamment la publicité des prix qui impose leur affichage et la facturation avec des factures normalisées.
Il a menacé de passer bientôt à la phase de la répression après cette sensibilisation, « car le constat est que seules les grandes surfaces à Gagnoa affichent les prix des produits ». Il a enjoint les commerçants verbalisés en 2010 par l’équipe de son prédécesseur, de s’acquitter au plus tard le 7 octobre de leurs amendes, car le ministère l’exige.
Le président de l’association des commerçants de Gagnoa, Doukouré Bakary a remercié le DR du Commerce pour l’initiative et lui a demandé d’assouplir ses exigences sur les nombreuses règles à respecter. « De 2002 à 2011, les commerçants de Gagnoa ont subi des inondations, un grave incendie du marché et des pillages, le tout ayant occasionné des pertes d’une valeur de trois milliards de francs CFA », a-t-il justifié.
(AIP)
jmk/cmas
M. Koffi a rappelé, à cette occasion, que de l’homologation des prix de1945 à 1990, la réglementation des prix épouse, depuis la loi de 1991sur le commerce, le principe de la libéralisation, en posant comme règle première que « les prix des biens et services échangés en Côte d’Ivoire sont librement déterminés par le jeu de la concurrence ».
Le DR du Commerce a toutefois noté que sept articles échappent à la règle de la libéralisation et font l’objet d’une fixation de prix par l’Etat. Il s’agit des services publics de l’eau, de l’électricité, des postes et télécommunication, le gaz butane, les produits agricoles de base (café, cacao, coton graine, caoutchouc), les produits et spécialités pharmaceutiques, les livres scolaires du primaire, le pain baguette.
M. Koffi a également expliqué que même la libération des prix de tous les autres produits et services obéit à des règles de transparence, notamment la publicité des prix qui impose leur affichage et la facturation avec des factures normalisées.
Il a menacé de passer bientôt à la phase de la répression après cette sensibilisation, « car le constat est que seules les grandes surfaces à Gagnoa affichent les prix des produits ». Il a enjoint les commerçants verbalisés en 2010 par l’équipe de son prédécesseur, de s’acquitter au plus tard le 7 octobre de leurs amendes, car le ministère l’exige.
Le président de l’association des commerçants de Gagnoa, Doukouré Bakary a remercié le DR du Commerce pour l’initiative et lui a demandé d’assouplir ses exigences sur les nombreuses règles à respecter. « De 2002 à 2011, les commerçants de Gagnoa ont subi des inondations, un grave incendie du marché et des pillages, le tout ayant occasionné des pertes d’une valeur de trois milliards de francs CFA », a-t-il justifié.
(AIP)
jmk/cmas