Aujourd’hui nos rues sont débarrassées de constructions anarchiques qui les enlaidissaient jadis et les rendaient impraticables. Certes ! Mais cela suffit-il à dire que le travail abattu par la ministre de la Salubrité urbaine, Anne Désiré Ouloto est achevé ? Je crois que non ! On peut comprendre que le gouvernement n’ait pas suffisamment de moyens pour faire de nouvelles routes, mais il ne serait pas excessif de lui demander de doter nos rues balayées de poubelles comme cela se fait dans les pays civilisés. Ainsi, un passant qui finit de s’éponger le visage avec un papier mouchoir ou de manger dans un sachet en plastique, n’aurait pas besoin de le jeter sur le trottoir comme cela se constate malheureusement dans les rues de la capitale économique ivoirienne. C’est à cette condition que l’Etat pourra prendre des mesures répressives contre les hors-la-loi qui s’entêtent à salir nos routes en défi de la volonté affichée par le gouvernement de rendre « le pays propre ».
Société Publié le jeudi 29 septembre 2011 | Le Mandat