Les épreuves écrites du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ont débuté hier lundi 3 octobre 2011 sur l’ensemble du territoire national. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a visité deux centres d’examen afin de s’enquérir des conditions dans lesquelles elles se déroulent.
L’Ecole pratique de la Chambre de commerce de Côte d’Ivoire (EPCCI) avec 507 candidats et le CBCG de Cocody avec 829 candidats ont été les centres visités par le ministre Cissé Bacongo qui était accompagné pour la circonstance par M. Doulaye Coulibaly, Directeur des examens et concours. A la fin de sa visite, le ministre a indiqué qu’il s’agissait de sacrifier à une tradition pour s’assurer des conditions dans lesquelles les candidats composent et leur prodiguer quelques conseils. Il a profité de cette visite pour encourager les administrateurs. Le ministre a assuré que tout se passe bien, même s’il constate que le taux d’absence dans les deux établissements est d’environ 10 %. « Il est possible que ce soit un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord et qui a paralysé la circulation et empêché les candidats de prendre part aux épreuves de français de ce matin », a remarqué M. Bacongo. Malheureusement, il n’y a aucun dispositif pour les rattraper dans ce cas, car « il est impossible matériellement de vérifier que des candidats absents ont été victimes de l’accident ». Ce qui ne l’a pas empêché de lancer plusieurs messages. Aux étudiants, le ministre a demandé la vigilance pour ne pas « céder aux chants de sirènes, pour ne pas céder aux tentations de vendeurs d’illusions qui viendraient leur dire qu’ils peuvent vous faire réussir sans composer ou en composant distraite». Le ministre a indiqué que le temps des vendeurs de diplômes est révolu. Lui qui s’est dit heureux d’avoir rencontré des candidats suffisamment lucides pour éviter ces pièges. Pour lui, le BTS a vécu, mais va renaître. «Ce diplôme de référence a été malheureusement écorné et a vu sa réputation entachée par nos propres actions. Les dispositions ont été prises pour redonner au BTS ses lettres de noblesse», a souligné le ministre. Et d’ajouter « qu’on a pas à donner de l’argent pour acquérir ce diplôme » qui doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, à savoir un diplôme professionnel, de qualité dans l’espace ouest-africain. Pour rappel, ce sont environ 32.000 candidats qui passent ces épreuves.
Olivier Guédé
L’Ecole pratique de la Chambre de commerce de Côte d’Ivoire (EPCCI) avec 507 candidats et le CBCG de Cocody avec 829 candidats ont été les centres visités par le ministre Cissé Bacongo qui était accompagné pour la circonstance par M. Doulaye Coulibaly, Directeur des examens et concours. A la fin de sa visite, le ministre a indiqué qu’il s’agissait de sacrifier à une tradition pour s’assurer des conditions dans lesquelles les candidats composent et leur prodiguer quelques conseils. Il a profité de cette visite pour encourager les administrateurs. Le ministre a assuré que tout se passe bien, même s’il constate que le taux d’absence dans les deux établissements est d’environ 10 %. « Il est possible que ce soit un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord et qui a paralysé la circulation et empêché les candidats de prendre part aux épreuves de français de ce matin », a remarqué M. Bacongo. Malheureusement, il n’y a aucun dispositif pour les rattraper dans ce cas, car « il est impossible matériellement de vérifier que des candidats absents ont été victimes de l’accident ». Ce qui ne l’a pas empêché de lancer plusieurs messages. Aux étudiants, le ministre a demandé la vigilance pour ne pas « céder aux chants de sirènes, pour ne pas céder aux tentations de vendeurs d’illusions qui viendraient leur dire qu’ils peuvent vous faire réussir sans composer ou en composant distraite». Le ministre a indiqué que le temps des vendeurs de diplômes est révolu. Lui qui s’est dit heureux d’avoir rencontré des candidats suffisamment lucides pour éviter ces pièges. Pour lui, le BTS a vécu, mais va renaître. «Ce diplôme de référence a été malheureusement écorné et a vu sa réputation entachée par nos propres actions. Les dispositions ont été prises pour redonner au BTS ses lettres de noblesse», a souligné le ministre. Et d’ajouter « qu’on a pas à donner de l’argent pour acquérir ce diplôme » qui doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, à savoir un diplôme professionnel, de qualité dans l’espace ouest-africain. Pour rappel, ce sont environ 32.000 candidats qui passent ces épreuves.
Olivier Guédé