Les membres du gouvernement, intéressés par les élections législatives, doivent réfléchir par deux fois avant de s’engager dans l’aventure.
C’est un vrai poker menteur ! Tous les ministres qui s’échauffent et qui s’aligneront dans la course pour l’entrée au parlement, ne pourront pas siéger dans le prochain gouvernement. Toute chose qui confirme que la prochaine équipe gouvernementale sera bien composée de technocrates. Exit donc les politiciens qui doivent aller faire la politique ailleurs. La certitude de ne pas pouvoir retourner au gouvernement était déjà connue pour les ministres qui auront les faveurs de leurs concitoyens, dans leurs circonscriptions électorales respectives. Cette réalité vaut désormais aussi pour ceux qui échoueront aux portes de l’Assemblée nationale. C’est que, assure une source bien introduite au sein de l’exécutif, lors d’une récente réunion du conseil des ministres, Alassane Ouattara a clairement laissé entendre qu’aucun candidat aux législatives, ne devrait réintégrer le prochain gouvernement. L’on comprend donc que le pari devient de plus en plus grand et risqué pour les cadres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition politique qui soutient le président Ouattara. Si la mesure de non-reconduction des ministres élus députés tire son essence dans le principe de non-cumul des postes, celle qui va frapper les mauvais parieurs des législatives ne participe pas moins du renforcement de la démocratie en Côte d’Ivoire. Cette mesure, dans le contexte de l’après élection d’Alassane Ouattara, pourrait bien être comprise comme la réponse aux palabres concernant le partage des postes. Attaché au précepte de loyauté et d’égalité des chances, Alassane Ouattara n’a pas voulu faire ombrage aux ambitions et prétentions des cadres houphouétistes qui se sont investis pour sa campagne électorale et durant la crise post-électorale. Autant il s’est efforcé de satisfaire tous ceux qui désiraient enfiler le costume de ministre, autant il a décidé de laisser tous ceux dont l’ambition est de devenir député, se présenter aux législatives. Mais, pour ne pas apparaître comme favorisant des cadres au détriment d’autres, il a pris sa décision de ne reconduire dans son gouvernement, ni gagnants, ni perdants des législatives.
Marc Dossa
C’est un vrai poker menteur ! Tous les ministres qui s’échauffent et qui s’aligneront dans la course pour l’entrée au parlement, ne pourront pas siéger dans le prochain gouvernement. Toute chose qui confirme que la prochaine équipe gouvernementale sera bien composée de technocrates. Exit donc les politiciens qui doivent aller faire la politique ailleurs. La certitude de ne pas pouvoir retourner au gouvernement était déjà connue pour les ministres qui auront les faveurs de leurs concitoyens, dans leurs circonscriptions électorales respectives. Cette réalité vaut désormais aussi pour ceux qui échoueront aux portes de l’Assemblée nationale. C’est que, assure une source bien introduite au sein de l’exécutif, lors d’une récente réunion du conseil des ministres, Alassane Ouattara a clairement laissé entendre qu’aucun candidat aux législatives, ne devrait réintégrer le prochain gouvernement. L’on comprend donc que le pari devient de plus en plus grand et risqué pour les cadres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition politique qui soutient le président Ouattara. Si la mesure de non-reconduction des ministres élus députés tire son essence dans le principe de non-cumul des postes, celle qui va frapper les mauvais parieurs des législatives ne participe pas moins du renforcement de la démocratie en Côte d’Ivoire. Cette mesure, dans le contexte de l’après élection d’Alassane Ouattara, pourrait bien être comprise comme la réponse aux palabres concernant le partage des postes. Attaché au précepte de loyauté et d’égalité des chances, Alassane Ouattara n’a pas voulu faire ombrage aux ambitions et prétentions des cadres houphouétistes qui se sont investis pour sa campagne électorale et durant la crise post-électorale. Autant il s’est efforcé de satisfaire tous ceux qui désiraient enfiler le costume de ministre, autant il a décidé de laisser tous ceux dont l’ambition est de devenir député, se présenter aux législatives. Mais, pour ne pas apparaître comme favorisant des cadres au détriment d’autres, il a pris sa décision de ne reconduire dans son gouvernement, ni gagnants, ni perdants des législatives.
Marc Dossa