Déchets toxiques, Allah n’en veut plus

La meilleure défense c’est…la formation. Pour pallier à un Probo Koala bis, le ministère de l’Environnement et du développement durable, a ouvert un atelier de formation, lundi, à l’hôtel le district au Plateau. C’est un « projet de renforcement des capacités nationales pour le suivi et le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux ». Les douanes, les magistrats, les juristes, les Ong, les autorités portuaires et maritimes et même les journalistes seront formés. Lors de la cérémonie d’ouverture, Guillaume Yao, le directeur de cabinet de Remi Allah Kouadio, a indiqué qu’il s’agit de fermer les frontières aux déchets toxiques. C’est dans le respect strict des conventions de Bâle, de Stockholm, de Rotterdam et de Marpol que la formation aura lieu. Les points focaux de ces conventions prendront part aux travaux. Le 13 octobre, date de la fin de l’atelier, les acteurs devraient être aptes à défendre le territoire ivoirien contre les déchets dangereux.
Raphaël Tanoh