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Politique Publié le jeudi 6 octobre 2011 | Nord-Sud

Djédjé Mady à propos des législatives : «Il n’y aura pas de candidats Rhdp»

© Nord-Sud Par Prisca
Contentieux judiciaire - Alphonse Djédjé Mady donne la position du RHDP
Jeudi 26 août 2010. Abidjan, Maison du parti, à Cocody. Le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) anime une conférence de presse
Les houphouétistes iront en rangs serrés aux législatives mais tout sera mis en œuvre pour que les candidats partent avec le nom de leurs partis.


«Nous (le Rhdp, ndlr) irons aux élections en rangs séparés et non en rangs opposés». On connaît maintenant le sens de cette phrase-choc d’Henri Konan Bédié lâchée lors d’une interview accordée le 19 septembre dernier à Rfi. Alphonse Djédjé Mady, le secrétaire général du Pati démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) l’a expliquée, hier, lors d’une rencontre au siège du parti, avec les candidats à la candidature aux législatives. Selon lui, chaque candidat sorti des rangs des houphouétistes gardera aussi bien le nom de son parti que celui de la coalition sur la liste. Schématiquement, pour un candidat ‘’X’’ issu du parti doyen, les informations le concernant sur la liste seront « X, Pdci-Rhdp ». Ce qui a fait dire à Djédjé Mady que les candidats ne seront pas ceux du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). « Il n’y aura pas de candidats Rhdp puisque, in fine, il faut qu’on sache combien de députés chaque parti a eu ». C’est le sens, a-t-il poursuivi, des propos de Konan Bédié cités plus haut. Le président du directoire du Rhdp a réitéré la volonté de la coalition d’aller en bloc aux législatives. « Il faut des candidatures concertées pour éviter que nous ayons à aller nous battre sur le terrain comme des chiffonniers », a-t-il argumenté. Pour lui, « il ne faut pas de guerre fratricide au sein du Rhdp ». Le secrétaire général du Pdci a exhorté les prétendants à la députation à s’entendre. Parce que, même si les textes du parti le prévoient, il n’y aura pas de primaires pour le choix des candidats. « S’il n’y a pas de consensus, les statuts ont prévu les primaires.
C’est vrai. Ça va être difficile de gérer le listing des primaires dans un contexte où les délégués sont soupçonnés de vouloir les choisir en leur faveur. On est obligé de s’entendre. Démocratiquement, avec le temps qui nous est imparti, on ne peut pas organiser des primaires », a-t-il prévenu.

Plus de primaires au Pdci
Et, de poursuivre : « en accord avec le président du parti, pour cette fois-ci il n’y aura pas de primaires ». « Par conséquent, là où le consensus n’aura pas été obtenu à la base, les sous-groupes de la commission électorale vont tenter encore de l’obtenir. S’il n’y arrive pas malgré leur bonne volonté, ces dossiers seront transmis au secrétaire général qui les acheminera au président. Et, là, la direction du parti prendra des décisions politiques », a-t-il clarifié. Il a assuré les candidats que les choix seront fait avec impartialité : « on ne décidera pas à l’aveuglette. On tiendra compte de l’avis de la base, des délégués et des notes de la commission électorale ». Il a exhorté les uns et les autres à la discipline tout en rappelant à ceux qui seront recalés qu’il y a d’autres postes électifs après les législatives. Il a promis à ceux qui accepteront la décision de la direction que « le parti se souviendra d’eux ». S’il insiste sur ce poids, c’est que Djédjé Mady est conscient que des frustrations peuvent naître. Et, que surtout leur nombre sera important. Selon lui, sur 174 circonscriptions (l’ancien découpage), il y a seulement dans 59 que le consensus a été obtenu soit 34%. Pour 551 candidats.

Bamba K. Inza
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