Le président de l’Alliance pour le changement( Apc), Alphonse Soro, a donné de la voix hier. Au cours d’une conférence de presse animée aux Deux Plateaux, il a élevé une vive protestation contre la Cour pénale internationale. Celle ci a demandé, en effet, à son procureur « de lui fournir toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010 ».
Pour le président de l’Apc, tirer les enquêtes de la Cour pénale jusqu’en l’an 2002 lui parait incorrect dans la mesure où 2002 fait nécessairement référence au 19 septembre qui est la conséquence des tueries massives débutées en 2000 sous la transition militaire et l’avènement du Fpi au pouvoir. A titre de rappel, le conférencier a cité les crimes de 2000 que sont l’assassinat de Diomandé la Grenade au palais, l’assassinat soldat Aboudramani par les flammes, les tortures sur Chérif Ousmane à qui on a arraché l’un des cinq doigts, et Wattao qui porte encore les séquelles des tortures. Pour Alphonse Soro, nul ne peut tirer un trait sur le charnier de 57 corps découvert à Yopougon à l’avènement de Gbagbo au pouvoir. Tout comme tous les crimes perpétrés par son régime avant 2002. Le président de l’Apc indique qu’il est injuste pour la Cpi de donner le sentiment qu’elle fait le jeu du FPI qui ne cesse de demander des enquêtes sur le 19 septembre 2002 lorsqu’on évoque la crise postélectorale où la folie des refondateurs a couté la vie à 3000 Ivoiriens.
Alphonse a demandé alors à la Cpi d’expliquer pourquoi elle limite ses investigations à 2002 qui ne se justifie pas. Si la date de référence est 1er juillet 2002, moment de la ratification de la convention de Rome par la Côte d’Ivoire, mieux vaut le dire. Sinon, il y a suspicion légitime, a-t-il asséné.
De même, l`Alliance Pour le Changement (APC) qui a réussi à mobiliser plus de 500 témoignages en liaison avec la Ligue ivoirienne des droits de l`homme (Lidho) et le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) s`étonne de la communication faite autour du chiffre de 650 plaintes reçues dont les trois quarts seraient portées contre les forces pro- Ouattara. Alphonse exige des éclaircissements.
TMA
Pour le président de l’Apc, tirer les enquêtes de la Cour pénale jusqu’en l’an 2002 lui parait incorrect dans la mesure où 2002 fait nécessairement référence au 19 septembre qui est la conséquence des tueries massives débutées en 2000 sous la transition militaire et l’avènement du Fpi au pouvoir. A titre de rappel, le conférencier a cité les crimes de 2000 que sont l’assassinat de Diomandé la Grenade au palais, l’assassinat soldat Aboudramani par les flammes, les tortures sur Chérif Ousmane à qui on a arraché l’un des cinq doigts, et Wattao qui porte encore les séquelles des tortures. Pour Alphonse Soro, nul ne peut tirer un trait sur le charnier de 57 corps découvert à Yopougon à l’avènement de Gbagbo au pouvoir. Tout comme tous les crimes perpétrés par son régime avant 2002. Le président de l’Apc indique qu’il est injuste pour la Cpi de donner le sentiment qu’elle fait le jeu du FPI qui ne cesse de demander des enquêtes sur le 19 septembre 2002 lorsqu’on évoque la crise postélectorale où la folie des refondateurs a couté la vie à 3000 Ivoiriens.
Alphonse a demandé alors à la Cpi d’expliquer pourquoi elle limite ses investigations à 2002 qui ne se justifie pas. Si la date de référence est 1er juillet 2002, moment de la ratification de la convention de Rome par la Côte d’Ivoire, mieux vaut le dire. Sinon, il y a suspicion légitime, a-t-il asséné.
De même, l`Alliance Pour le Changement (APC) qui a réussi à mobiliser plus de 500 témoignages en liaison avec la Ligue ivoirienne des droits de l`homme (Lidho) et le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) s`étonne de la communication faite autour du chiffre de 650 plaintes reçues dont les trois quarts seraient portées contre les forces pro- Ouattara. Alphonse exige des éclaircissements.
TMA