DAKAR - Le Liberia demeure toujours confronté à "la crise humanitaire" née de l`afflux d`Ivoiriens ayant fui les violences post-électorales, à quatre jours de ses propres élections, ont affirmé vendredi cinq agences et organisations humanitaires internationales.
"Le 11 octobre, les Libériens sont appelés à élire leur chef de l`Etat et leurs parlementaires" (députés et sénateurs) au moment où "leur pays accueille l`essentiel des Ivoiriens réfugiés après les affrontements provoqués par la crise post-électorale que la Côte dIvoire a connue" en 2010/2011, écrivent des responsables de ces organisations dans un texte conjoint transmise à l`AFP par le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l`ONU (Ocha) à Dakar.
Le texte est signé par les chefs des bureaux régionaux d`Ocha, de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), du Programme alimentaire mondial (PAM), de l`Organisation internationale des migrations (OIM), de Save the Children-UK et Save the Children-Sweden.
Selon les signataires, la situation s`est apaisée en Côte d`Ivoire, "mais la crise humanitaire provoquée par les déplacements massifs de population dans la région perdure", affectant particulièrement "la Côte d`Ivoire - surtout dans sa partie Ouest - et le Liberia".
"A l`intérieur de la Côte d`Ivoire, il a y encore des dizaines de milliers de déplacés" et le Liberia accueillait "fin septembre plus de 178.000 parmi les quelque 205.000 réfugiés ivoiriens recensés par le HCR (Haut Commissariat de l`ONU pour les réfugiés) dans treize pays d`Afrique de l`Ouest", affirment-ils.
Ils expliquent que les acteurs humanitaires sont présents sur le terrain
mais, faute d`argent, ne peuvent apporter assistance et protection aux réfugiés et déplacés.
"Face aux besoins pressants, l`appel humanitaire d`urgence pour le Liberia a dû être porté à 166,6 millions de dollars (près de 125 millions d`euros) en juillet, il a reçu, à ce jour, moins de la moitié de ce montant", déclarent encore les responsables humanitaires.
Faute d`aide, préviennent-ils, "la situation déjà précaire de centaines de milliers de personnes, en besoin urgent d`assistance et de protection, risque de se dégrader davantage. De plus, la persistance d`une présence massive de réfugiés ou de déplacés démunis ne pourra que constituer un facteur d`instabilité dans des pays encore très fragiles".
"Le 11 octobre, les Libériens sont appelés à élire leur chef de l`Etat et leurs parlementaires" (députés et sénateurs) au moment où "leur pays accueille l`essentiel des Ivoiriens réfugiés après les affrontements provoqués par la crise post-électorale que la Côte dIvoire a connue" en 2010/2011, écrivent des responsables de ces organisations dans un texte conjoint transmise à l`AFP par le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l`ONU (Ocha) à Dakar.
Le texte est signé par les chefs des bureaux régionaux d`Ocha, de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), du Programme alimentaire mondial (PAM), de l`Organisation internationale des migrations (OIM), de Save the Children-UK et Save the Children-Sweden.
Selon les signataires, la situation s`est apaisée en Côte d`Ivoire, "mais la crise humanitaire provoquée par les déplacements massifs de population dans la région perdure", affectant particulièrement "la Côte d`Ivoire - surtout dans sa partie Ouest - et le Liberia".
"A l`intérieur de la Côte d`Ivoire, il a y encore des dizaines de milliers de déplacés" et le Liberia accueillait "fin septembre plus de 178.000 parmi les quelque 205.000 réfugiés ivoiriens recensés par le HCR (Haut Commissariat de l`ONU pour les réfugiés) dans treize pays d`Afrique de l`Ouest", affirment-ils.
Ils expliquent que les acteurs humanitaires sont présents sur le terrain
mais, faute d`argent, ne peuvent apporter assistance et protection aux réfugiés et déplacés.
"Face aux besoins pressants, l`appel humanitaire d`urgence pour le Liberia a dû être porté à 166,6 millions de dollars (près de 125 millions d`euros) en juillet, il a reçu, à ce jour, moins de la moitié de ce montant", déclarent encore les responsables humanitaires.
Faute d`aide, préviennent-ils, "la situation déjà précaire de centaines de milliers de personnes, en besoin urgent d`assistance et de protection, risque de se dégrader davantage. De plus, la persistance d`une présence massive de réfugiés ou de déplacés démunis ne pourra que constituer un facteur d`instabilité dans des pays encore très fragiles".