L’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci) a ouvert des guichets pour recruter les cadres qu’elle veut aligner aux législatives.
Le ministre de la Fonction publique cherche avec torche les cadres pour garnir les rangs de son parti, l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci). Samedi à l’Hôtel du golf, Gnamien Konan a invité les élites à descendre dans l’arène politique pour relever le débat et propulser la démocratie vers le haut. Pour l’ancien patron des Douanes ivoiriennes, les portes de l’Upci sont grandement ouvertes à tous ces managers qui veulent se lancer dans la course à la législative. « Les cadres n’ont pas la posture qu’il faut face à la politique. Il faut qu’ils s’intéressent davantage à la politique. Nous les invitons à rejoindre les rangs de l’Upci qui est membre du Rhdp. Nous avons créé ce parti pour les cadres », a insisté l’ancien candidat à la présidentielle. Selon son constat, les partis sont pris en otage par de fervents militants qui n’ont pas les moyens de subsistance. Cela explique l’extrémisme qui a longtemps prévalu dans ce pays à cause de la volonté de ces partisans zélés qui voient en la politique leur moyen de survie. « Tant que les présidents des partis paient le transport des militants, la politique n’évoluera pas. Ce sont eux qui imposent les mots d’ordre et non les présidents des partis », a fait savoir Gnamien Konan. Il a dénoncé le tribalisme, l’incapacité des Ivoiriens à inventer un modèle démocratique, le mauvais traitement de l’information par les médias, le mauvais fonctionnement des institutions etc. Fréderic Grah Mel avait ouvert les débats sur « les cadres ivoiriens et la politique ». L’auteur de la biographie sur Félix Houphouët Boigny a fait voyager l’assistance dans le temps en faisant un long historique sur l’engagement de l’intelligentsia ivoirienne en politique. Les élites intellectuelles ont été de tous les combats qui ont conduit le pays à l’indépendance, a fait ressortir le journaliste. Le président Houphouët, a-t-il reconnu, a tué l’ardeur des cadres à faire la politique avec les « faux complots » qui ont tétanisé cette classe.
Nomel Essis
Le ministre de la Fonction publique cherche avec torche les cadres pour garnir les rangs de son parti, l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci). Samedi à l’Hôtel du golf, Gnamien Konan a invité les élites à descendre dans l’arène politique pour relever le débat et propulser la démocratie vers le haut. Pour l’ancien patron des Douanes ivoiriennes, les portes de l’Upci sont grandement ouvertes à tous ces managers qui veulent se lancer dans la course à la législative. « Les cadres n’ont pas la posture qu’il faut face à la politique. Il faut qu’ils s’intéressent davantage à la politique. Nous les invitons à rejoindre les rangs de l’Upci qui est membre du Rhdp. Nous avons créé ce parti pour les cadres », a insisté l’ancien candidat à la présidentielle. Selon son constat, les partis sont pris en otage par de fervents militants qui n’ont pas les moyens de subsistance. Cela explique l’extrémisme qui a longtemps prévalu dans ce pays à cause de la volonté de ces partisans zélés qui voient en la politique leur moyen de survie. « Tant que les présidents des partis paient le transport des militants, la politique n’évoluera pas. Ce sont eux qui imposent les mots d’ordre et non les présidents des partis », a fait savoir Gnamien Konan. Il a dénoncé le tribalisme, l’incapacité des Ivoiriens à inventer un modèle démocratique, le mauvais traitement de l’information par les médias, le mauvais fonctionnement des institutions etc. Fréderic Grah Mel avait ouvert les débats sur « les cadres ivoiriens et la politique ». L’auteur de la biographie sur Félix Houphouët Boigny a fait voyager l’assistance dans le temps en faisant un long historique sur l’engagement de l’intelligentsia ivoirienne en politique. Les élites intellectuelles ont été de tous les combats qui ont conduit le pays à l’indépendance, a fait ressortir le journaliste. Le président Houphouët, a-t-il reconnu, a tué l’ardeur des cadres à faire la politique avec les « faux complots » qui ont tétanisé cette classe.
Nomel Essis