Il y a quelques mois, le département communication du Fonds monétaire international a décidé de faire confiance à la presse africaine en l’associant à ses activités. Finie donc, l’époque où les analystes du continent se contentaient d'attendre de pouvoir décrypter les analyses de leurs confrères occidentaux, désormais chacun parlera en connaissance de cause, et creusera là où il sait qu’il faut fouiller. Représentants du Commonwealth et du monde francophone, ils sont venus du Togo, du Malawi, du Rwanda, de Côte d’Ivoire, du Sénégal, de Mauritanie, du Maroc, etc., participer à la plus grande « foire » des décideurs du monde. Entre deux conférences de presse animées par le gratin de la finance mondiale, ils ont pu assister aux séminaires animés par les organisations de la société civile de leurs zones respectives.
Les vieux reflexes ne sont, bien sûr, pas encore perdus, mais la volonté y est. En effet, on relèvera que, après une brillante conférence, un haut responsable des finances mondiales avait refusé de se prêter aux questions d’un confrère ouest-africain, avant de s’arrêter plus loin pour répondre à celles d’une grosse boîte européenne. Heureusement que Christine Lagarde réparera le « tort » en répondant aux questions d’un autre africain quelques heures plus tard. Bien entendu, l’artillerie lourde déployée par de grandes écuries telles Reuters, Dow Jones ou l’AFP était impressionnante, mais, à l’instar de leurs confrères asiatiques, les africains ne s’en sont pas laissés compter.
Koné Seydou
Les vieux reflexes ne sont, bien sûr, pas encore perdus, mais la volonté y est. En effet, on relèvera que, après une brillante conférence, un haut responsable des finances mondiales avait refusé de se prêter aux questions d’un confrère ouest-africain, avant de s’arrêter plus loin pour répondre à celles d’une grosse boîte européenne. Heureusement que Christine Lagarde réparera le « tort » en répondant aux questions d’un autre africain quelques heures plus tard. Bien entendu, l’artillerie lourde déployée par de grandes écuries telles Reuters, Dow Jones ou l’AFP était impressionnante, mais, à l’instar de leurs confrères asiatiques, les africains ne s’en sont pas laissés compter.
Koné Seydou