Sous Alassane Ouattara, les ministres ont juré de travailler en toute transparence sans abuser de structures sous leur tutelle par des sollicitations intempestives pour des besoins parfois personnels. C’est le cas du Programme du service civique national qui refuse, aujourd’hui, qu’on le contraigne à une gestion de fait. C’est une situation qui a été maintes fois décriée mais qui persiste, selon nos sources. Pour des observateurs du milieu, la situation est d’autant inacceptable que c’est une structure qui n’est pas rattachée à un ministère, mais plutôt à la Primature. En effet, le Pscn a été créé par décret N°2007-644 du 20 décembre 2007 et le coordonnateur et les chefs de cellules ont été choisis à leur poste après un appel à candidatures validé par la Primature. Le coordonnateur, lui-même, a été confirmé par arrêté du Premier ministre. C’est dans ces conditions qu’Adou Bogolo Georges a été nommé comme coordonnateur du Pscn. C’est dire que depuis sa création, le Pscn est sous l’autorité du Premier ministre. C’est pourquoi, le coordonnateur dit ne pas comprendre que des ministères veuillent s’arroger le droit de disposer de la structure qu’il dirige et qui est financée par des bailleurs de fonds internationaux. Il est donc temps que les ministres se souviennent de leur serment prêté devant le chef de l’Etat de ne pas tomber dans les magouilles.
F.K.
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