L’ancien numéro 2 de la refondation, Mamadou Koulibaly, a dénoncé le complot ourdi par ses anciens camarades contre son fauteuil. Lors d’un séminaire d’Audace institut Afrique, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, a expliqué le coup d’Etat foiré du Fpi contre lui. Morceaux choisis: «Le 20 avril dernier, la conférence des présidents m’a donné son OK pour inviter le président Ouattara. Dès que je l’ai fait et que le président a refusé de venir, j’ai été fusillé à gauche par le Fpi, m’accusant de vouloir ainsi légitimer le pouvoir Ouattara. Et à droite par le Rhdp m’accusant d’avoir voulu tendre un piège au président. Je n’ai rien dit. Et un matin, les voilà (ndlr : les députés Fpi) qui viennent à mon bureau.
Président, il faut qu’on organise la 2ème session ordinaire. Alors, j’ai exigé une rencontre formelle de tous les groupes parlementaires. Et, un procès verbal disant clairement qu’ils sont tous pour le respect de l’Assemblée nationale, qu’ils invitent le peuple à venir à cette session et qu’ils donnent ordre au président Mamadou d’organiser cette session. Je leur ai dit que sans ce PV, je ne bouge pas, parce que voici des gens, quand j’étais avec eux, ils ne m’ont pas soutenu au moment où j’avais besoin de leur soutien. Ce n’est pas maintenant qu’on n’est plus ensemble qu’ils vont me protéger. Ils reviennent, sans les autres, avec une lettre signée de dix députés Fpi plus un questeur que je ne connais même pas me demandant d’organiser la session. Je me suis dit que c’était une plaisanterie. Le jour de l’ouverture de la session, j’étais à mon bureau. Amani N’Guessan et Yao Yao Jules y viennent, me supplient de venir me joindre à eux. J’ai dit non. Ils sont revenus me supplier de faire ouvrir les portes, j’ai dit niet. Quelques instants après, ce sont les agents qui viennent me dire que, selon Agoh Marthe, je suis absent du pays. Quand on lui a montré ma voiture présente dans l’hémicycle, elle lance aux agents que désormais, c’est elle qui donne les instructions de l’Assemblée nationale. Alors qu’elle n’a même pas signé la lettre qui m’a été remise», a expliqué Mamadou Koulibaly. Qui considère avoir échappé à un putsch. Il multiplie avec son organisation Audace Institut Afrique (Aia) les conférences pour l’instauration de régimes parlementaires en Afrique. Et, singulièrement en Côte d’Ivoire. Pour Mamadou Koulibaly, l’Afrique doit mettre un holà aux régimes présidentiels. Samedi 8 octobre 2011, à la Chambre de commerce et d’industrie du Plateau, Aia, avec le soutien de la fondation Atlas pour la recherche économique, a initié un séminaire de réflexion sur l’intérêt du régime parlementaire.
Sam-Wakouboué
Président, il faut qu’on organise la 2ème session ordinaire. Alors, j’ai exigé une rencontre formelle de tous les groupes parlementaires. Et, un procès verbal disant clairement qu’ils sont tous pour le respect de l’Assemblée nationale, qu’ils invitent le peuple à venir à cette session et qu’ils donnent ordre au président Mamadou d’organiser cette session. Je leur ai dit que sans ce PV, je ne bouge pas, parce que voici des gens, quand j’étais avec eux, ils ne m’ont pas soutenu au moment où j’avais besoin de leur soutien. Ce n’est pas maintenant qu’on n’est plus ensemble qu’ils vont me protéger. Ils reviennent, sans les autres, avec une lettre signée de dix députés Fpi plus un questeur que je ne connais même pas me demandant d’organiser la session. Je me suis dit que c’était une plaisanterie. Le jour de l’ouverture de la session, j’étais à mon bureau. Amani N’Guessan et Yao Yao Jules y viennent, me supplient de venir me joindre à eux. J’ai dit non. Ils sont revenus me supplier de faire ouvrir les portes, j’ai dit niet. Quelques instants après, ce sont les agents qui viennent me dire que, selon Agoh Marthe, je suis absent du pays. Quand on lui a montré ma voiture présente dans l’hémicycle, elle lance aux agents que désormais, c’est elle qui donne les instructions de l’Assemblée nationale. Alors qu’elle n’a même pas signé la lettre qui m’a été remise», a expliqué Mamadou Koulibaly. Qui considère avoir échappé à un putsch. Il multiplie avec son organisation Audace Institut Afrique (Aia) les conférences pour l’instauration de régimes parlementaires en Afrique. Et, singulièrement en Côte d’Ivoire. Pour Mamadou Koulibaly, l’Afrique doit mettre un holà aux régimes présidentiels. Samedi 8 octobre 2011, à la Chambre de commerce et d’industrie du Plateau, Aia, avec le soutien de la fondation Atlas pour la recherche économique, a initié un séminaire de réflexion sur l’intérêt du régime parlementaire.
Sam-Wakouboué
