Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), Gnamien Konan, veut faire de sa formation politique, un parti d’élites.
Comment arriver à une véritable réconciliation nationale ? Le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire, Gnamien Yao a sa petite recette. Il l’a livrée, le samedi 8 octobre dernier, à la faveur d’un petit-déjeuner-débat organisé par son parti, au Golf hôtel, sur le thème “Les cadres et la politique’’. Le ministre de la Fonction publique pense que les Ivoiriens doivent respecter un certain ordre dans l’échelle des valeurs humaines. « D’abord l’humanité, ensuite la nation, la famille et “moi’’. Tant que les Ivoiriens ne changeront pas leur échelle des valeurs, on ne pourra pas les réconcilier », a-t-il indiqué. Ce débat, c’était aussi une manière pour Gnamien Konan d’inviter les cadres ivoiriens à adhérer massivement à son parti. « Nous avons créé l’Upci pour les cadres ivoiriens. C’est un creuset pour eux, il y a encore de la place », a-t-il dit à leur endroit. Il estime, en effet, que la politique doit être l’affaire de ceux qui ne l’attendent pas pour se faire une situation sociale envieuse dans la vie. Mais plutôt l’affaire des gens qui sont déjà accomplis sur le plan socio-professionnel, c’est-à-dire les cadres. « Les résultats de l’élection présidentielle ont montré que c’est la tribu qui a voté, c’est l’argent qui a voté. La crise et la guerre ont montré que nos institutions sont faibles. La Côte d’Ivoire est à reconstruire et la démocratie est à construire. Il y a donc un travail à faire. Si nous voulons nous appuyer sur les mêmes piliers, nous allons revivre la même chose », a-t-il soutenu. Raison pour laquelle il a invité les cadres ivoiriens à vraiment s’engager afin que « la tribu, l’ethnie, l’argent sortent de la politique ». Avant l’intervention du président de l’Upci, le principal conférencier du jour, Frédéric Grah Mel, a expliqué à l’assistance qu’aux premières heures de la lutte pour l’indépendance du pays, le combat a été l’affaire des cadres comme Houphouet-Boigny, Etienne Djaumant, etc. Mais, il a aussi relevé le fait que la crise que les Ivoiriens viennent de vivre, a « exposé chez les cadres ivoiriens, une complaisance et une cécité face aux discours et aux mots d’ordre des partis.
Anne-Marie Eba
Comment arriver à une véritable réconciliation nationale ? Le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire, Gnamien Yao a sa petite recette. Il l’a livrée, le samedi 8 octobre dernier, à la faveur d’un petit-déjeuner-débat organisé par son parti, au Golf hôtel, sur le thème “Les cadres et la politique’’. Le ministre de la Fonction publique pense que les Ivoiriens doivent respecter un certain ordre dans l’échelle des valeurs humaines. « D’abord l’humanité, ensuite la nation, la famille et “moi’’. Tant que les Ivoiriens ne changeront pas leur échelle des valeurs, on ne pourra pas les réconcilier », a-t-il indiqué. Ce débat, c’était aussi une manière pour Gnamien Konan d’inviter les cadres ivoiriens à adhérer massivement à son parti. « Nous avons créé l’Upci pour les cadres ivoiriens. C’est un creuset pour eux, il y a encore de la place », a-t-il dit à leur endroit. Il estime, en effet, que la politique doit être l’affaire de ceux qui ne l’attendent pas pour se faire une situation sociale envieuse dans la vie. Mais plutôt l’affaire des gens qui sont déjà accomplis sur le plan socio-professionnel, c’est-à-dire les cadres. « Les résultats de l’élection présidentielle ont montré que c’est la tribu qui a voté, c’est l’argent qui a voté. La crise et la guerre ont montré que nos institutions sont faibles. La Côte d’Ivoire est à reconstruire et la démocratie est à construire. Il y a donc un travail à faire. Si nous voulons nous appuyer sur les mêmes piliers, nous allons revivre la même chose », a-t-il soutenu. Raison pour laquelle il a invité les cadres ivoiriens à vraiment s’engager afin que « la tribu, l’ethnie, l’argent sortent de la politique ». Avant l’intervention du président de l’Upci, le principal conférencier du jour, Frédéric Grah Mel, a expliqué à l’assistance qu’aux premières heures de la lutte pour l’indépendance du pays, le combat a été l’affaire des cadres comme Houphouet-Boigny, Etienne Djaumant, etc. Mais, il a aussi relevé le fait que la crise que les Ivoiriens viennent de vivre, a « exposé chez les cadres ivoiriens, une complaisance et une cécité face aux discours et aux mots d’ordre des partis.
Anne-Marie Eba