Abidjan, Les résultats du Baccalauréat, session 2011, proclamés, lundi, laissant entrevoir un taux de réussite global de 20,59%, l'un des plus faible taux jamais obtenu à cet examen, relancent le sempiternel débat sur les réformes attendues au niveau du système éducatif ivoirien.
Ce faible taux de réussite enregistré au niveau de toutes les Directions régionales de l'Education nationale(DREN) du pays, oscillant entre 5 et 21%, serait, en partie, imputable aux importants mouvements ou déplacements de populations consécutifs à la crise post-électorale des cinq premiers mois de l'année.
Le taux de réussite de 58,22% enregistré auparavant au CEPE, le Certificat d’études primaires élémentaires, en septembre, s'il est aussi très loin des scores jusqu'ici enregistrés au niveau des "tout-petits", se révèle l'unique point de satisfecit.
Ce résultat, qui a presqu'endeuillé les ménages ivoiriens, loin de réfléter une situation conjoncturelle, appelle d'urgence des réformes au niveau du système éducatif ivoirien. Celles-ci devant remettre en place les académies, en vue d'une meilleure organisation, articulation et/ou régulation de la qualité de l'enseignement ainsi que des examens qui le sanctionnent.
C'est que, depuis plus de 20 ans, le Baccalauréat, institution universelle conférant le premier grade universitaire, apparaît de beaucoup moins comme un examen sanctionnant le second cycle de l'enseignement secondaire. Mais, un concours auquel l'on fixe un numerus clausus. Et ils sont de plus en plus nombreux les parents d'élèves à le décrier.
L'académie ayant la particularité, dans la gestion de la politique de l'enseignement, de prendre en compte les particularismes régionaux, notamment les aspérités auxquelles sont confrontés les partenaires sociaux du système intervenant dans ces localités.
En tout état de cause, estime-t-on, l'institution des académies devraient rendre efficiente la politique de régionalisation que le gouvernement ivoirien met en oeuvre bientôt, après les élections des conseils régionaux.
En France, le Bac, session 2007, inaugurant la présidence de Nicolas Sarkozy, fut repris, à cause précisément de résultats avoisinant 85% qui avaient été jugés "pas bons". L'examen scolaire, quoique débouchant sur un diplôme, demeure un processus par lequel l'on évalue, globalement, l'efficacité de l'enseignement dispensé.
C'est pourquoi, une certaine opinion pense que l'examen doit, jusqu'au bout, vivre son symbole, sa caractéristique et sa fonction sociale, en offrant l'indicateur le plus rigide qui permette d'apprécier le niveau de l'activité académique au sein d'un Etat. Et cet indicateur ne doit souffrir, pour rien au monde, de fluctuations structurelles non maîtrisées à l'échelle d'un Etat.
(aip)
Ce faible taux de réussite enregistré au niveau de toutes les Directions régionales de l'Education nationale(DREN) du pays, oscillant entre 5 et 21%, serait, en partie, imputable aux importants mouvements ou déplacements de populations consécutifs à la crise post-électorale des cinq premiers mois de l'année.
Le taux de réussite de 58,22% enregistré auparavant au CEPE, le Certificat d’études primaires élémentaires, en septembre, s'il est aussi très loin des scores jusqu'ici enregistrés au niveau des "tout-petits", se révèle l'unique point de satisfecit.
Ce résultat, qui a presqu'endeuillé les ménages ivoiriens, loin de réfléter une situation conjoncturelle, appelle d'urgence des réformes au niveau du système éducatif ivoirien. Celles-ci devant remettre en place les académies, en vue d'une meilleure organisation, articulation et/ou régulation de la qualité de l'enseignement ainsi que des examens qui le sanctionnent.
C'est que, depuis plus de 20 ans, le Baccalauréat, institution universelle conférant le premier grade universitaire, apparaît de beaucoup moins comme un examen sanctionnant le second cycle de l'enseignement secondaire. Mais, un concours auquel l'on fixe un numerus clausus. Et ils sont de plus en plus nombreux les parents d'élèves à le décrier.
L'académie ayant la particularité, dans la gestion de la politique de l'enseignement, de prendre en compte les particularismes régionaux, notamment les aspérités auxquelles sont confrontés les partenaires sociaux du système intervenant dans ces localités.
En tout état de cause, estime-t-on, l'institution des académies devraient rendre efficiente la politique de régionalisation que le gouvernement ivoirien met en oeuvre bientôt, après les élections des conseils régionaux.
En France, le Bac, session 2007, inaugurant la présidence de Nicolas Sarkozy, fut repris, à cause précisément de résultats avoisinant 85% qui avaient été jugés "pas bons". L'examen scolaire, quoique débouchant sur un diplôme, demeure un processus par lequel l'on évalue, globalement, l'efficacité de l'enseignement dispensé.
C'est pourquoi, une certaine opinion pense que l'examen doit, jusqu'au bout, vivre son symbole, sa caractéristique et sa fonction sociale, en offrant l'indicateur le plus rigide qui permette d'apprécier le niveau de l'activité académique au sein d'un Etat. Et cet indicateur ne doit souffrir, pour rien au monde, de fluctuations structurelles non maîtrisées à l'échelle d'un Etat.
(aip)
