Malgré la crise, l’économie ivoirienne est toujours solide. Ces chiffres publiés sur le site ‘’Les Afriques’’ en témoignent largement. Les données issues des statistiques de la Banque africaine de développement (Bad) et de l’Ocde entre 2000 et 2010 classent la Côte d’Ivoire, malgré la crise qu’elle a connue en 2002, à la 12ème place. Elle reste la locomotive de l’Uemoa avec une performance de 109%. Ces statistiques démontrent qu’avec le président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire deviendra l’une des destinations les plus prisées sur le continent. C'est-à-dire qu’elle va reprendre sa place sur le continent africain et sur la scène internationale. Dans le classement, durant ces 10 dernières années, la Côte d’Ivoire est passée de la 9ème à la 12ème place. Elle a réalisé des performances, surtout dans le secteur des hydrocarbures et dans d’autres secteurs d’activités. L’Afrique du sud occupe la 1ère place suivie de l’Égypte, l’Algérie, le Maroc, la Libye, l’Angola, le Soudan, la Tunisie, l’Éthiopie et le Cameroun. Comme en 2000, Sao Tomé reste la plus petite économie africaine, suivie de la Guinée Bissau et des Comores. L’envolée spectaculaire de l’Éthiopie (10ème) s’explique par le repositionnement sur l’agriculture et la construction de grands barrages sur le Nil. Dans la zone Afrique de l’Ouest, le Bénin réalise une remarquable progression (171%), sans doute grâce à un climat politique apaisé, marqué par une succession au sommet et une réélection du président Yayi Boni, au terme d’un scrutin jugé transparent par la communauté internationale. La stabilité politique permet aussi au Burkina Faso et au Ghana de s’illustrer par de fortes croissances dans cette région ouest-africaine riche en contrastes. Notons que parmi les 53 pays africains, il existe un État sans données statistiques officielles, la Somalie.
B.S
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