Des assassinats programmés
Comme annoncé dans notre édition d’hier, la coordination des exilés Fpi a effectivement tenu sa conférence de presse au Freedom Center, dans le quartier de Kokolemle à Accra. La conférence organisée pour les militants radicaux strictement Fpi a commencé à 10H 30 devant des journalistes ghanéens et étrangers. Mais dans la salle, il y avait plusieurs dizaines d’exilés Fpi qui ne jurent que par le renversement de la situation en Côte d’Ivoire, quels qu’en soient les moyens. L’ordre du jour portait sur trois principaux points : notamment la visite du président Ouattara au Ghana dernier l’échec du meeting Fpi du samedi à Koumassi à Abidjan et l’échec de la tentative des députés Fpi de faire une session parlementaire.
Parlant au nom de tous ceux qui sont membres de la coordination des exilés Fpi d’Accra Lomé et Cotonou, le conférencier Assoa Adou, président de ladite Coordination, selon des sources ghanéennes, n’y est pas allé du dos de la cuillère. Dans un langage martien et sans équivoque, il a donné leur position sur les points susmentionnés. Sur la visite et surtout l’appel du président Alassane Ouattara aux exilés Fpi, Assoa Adou a dit, entre autres, qu’ils ne se sentent pas concernés par cet appel venant d’un « soi-disant président de la République ». Pour eux donc, aurait répété Assoa Adou, «Ouattara n’est pas le président de la Côte d’Ivoire. Le seul président élu et qui le reste est le président Laurent Gbagbo». Par ailleurs, le conférencier a dit que les exilés Fpi qu’il représente ne considèrent pas et n’ont pas confiance à l’accord tripartite signé entre la Côte d’Ivoire de Ouattara, le Ghana et le Hcr. Pour clore ce chapitre, le conférencier aurait ouvertement dit qu’ils «s’organiseront en privé pour sortir leur président Gbagbo de la situation dans laquelle il se trouve à Korhogo et après, ils s’occuperont du régime en place». Sur le deuxième point concernant l’échec du meeting de Koumassi à Abidjan, Assoa Adou a désigné le pouvoir Ouattara comme responsable de cela. Là aussi, il aurait annoncé qu’ils «vont s’organiser à Koumassi et dans les autres communes pour faire en sorte que le Rhdp les respecte.». Il a insisté qu’ils trouveront la formule pour aller jusqu’au bout de leurs différentes activités. Quant à la session parlementaire avortée, les exilés Fpi traitent le président de l’Assemblée nationale, Koulibaly Mamadou, de traître et lui promettent que très bientôt, il aura de leurs nouvelles : «Il traite nos élus de plaisantins. Qu’il se tienne prêt, car il va bientôt avoir affaire à nous et on lui fera sa fête», aurait-il dit, selon des sources dans la salle. Car pour eux, Koulibaly ne peut s’arroger le droit de fermer l’Assemblée nationale au nez des députés Fpi. Comment ces exilés comptent libérer Gbagbo de sa prison de Korhogo, s’occuper du régime Ouattara et faire payer à Koulibaly sa traîtrise ? Le conférencier, selon nos sources, n’en a dit mot. Etaient présents à cette conférence de presse Tchimou Raymond, Oussou Kouassi, Mamadou Ben Soumahoro, Serge Kassi, Damana Adia Pickass, Hubert Oulaye, Kouakou Brou alias maréchal KB
Ouattara Chérif
Comme annoncé dans notre édition d’hier, la coordination des exilés Fpi a effectivement tenu sa conférence de presse au Freedom Center, dans le quartier de Kokolemle à Accra. La conférence organisée pour les militants radicaux strictement Fpi a commencé à 10H 30 devant des journalistes ghanéens et étrangers. Mais dans la salle, il y avait plusieurs dizaines d’exilés Fpi qui ne jurent que par le renversement de la situation en Côte d’Ivoire, quels qu’en soient les moyens. L’ordre du jour portait sur trois principaux points : notamment la visite du président Ouattara au Ghana dernier l’échec du meeting Fpi du samedi à Koumassi à Abidjan et l’échec de la tentative des députés Fpi de faire une session parlementaire.
Parlant au nom de tous ceux qui sont membres de la coordination des exilés Fpi d’Accra Lomé et Cotonou, le conférencier Assoa Adou, président de ladite Coordination, selon des sources ghanéennes, n’y est pas allé du dos de la cuillère. Dans un langage martien et sans équivoque, il a donné leur position sur les points susmentionnés. Sur la visite et surtout l’appel du président Alassane Ouattara aux exilés Fpi, Assoa Adou a dit, entre autres, qu’ils ne se sentent pas concernés par cet appel venant d’un « soi-disant président de la République ». Pour eux donc, aurait répété Assoa Adou, «Ouattara n’est pas le président de la Côte d’Ivoire. Le seul président élu et qui le reste est le président Laurent Gbagbo». Par ailleurs, le conférencier a dit que les exilés Fpi qu’il représente ne considèrent pas et n’ont pas confiance à l’accord tripartite signé entre la Côte d’Ivoire de Ouattara, le Ghana et le Hcr. Pour clore ce chapitre, le conférencier aurait ouvertement dit qu’ils «s’organiseront en privé pour sortir leur président Gbagbo de la situation dans laquelle il se trouve à Korhogo et après, ils s’occuperont du régime en place». Sur le deuxième point concernant l’échec du meeting de Koumassi à Abidjan, Assoa Adou a désigné le pouvoir Ouattara comme responsable de cela. Là aussi, il aurait annoncé qu’ils «vont s’organiser à Koumassi et dans les autres communes pour faire en sorte que le Rhdp les respecte.». Il a insisté qu’ils trouveront la formule pour aller jusqu’au bout de leurs différentes activités. Quant à la session parlementaire avortée, les exilés Fpi traitent le président de l’Assemblée nationale, Koulibaly Mamadou, de traître et lui promettent que très bientôt, il aura de leurs nouvelles : «Il traite nos élus de plaisantins. Qu’il se tienne prêt, car il va bientôt avoir affaire à nous et on lui fera sa fête», aurait-il dit, selon des sources dans la salle. Car pour eux, Koulibaly ne peut s’arroger le droit de fermer l’Assemblée nationale au nez des députés Fpi. Comment ces exilés comptent libérer Gbagbo de sa prison de Korhogo, s’occuper du régime Ouattara et faire payer à Koulibaly sa traîtrise ? Le conférencier, selon nos sources, n’en a dit mot. Etaient présents à cette conférence de presse Tchimou Raymond, Oussou Kouassi, Mamadou Ben Soumahoro, Serge Kassi, Damana Adia Pickass, Hubert Oulaye, Kouakou Brou alias maréchal KB
Ouattara Chérif