Cela fait quatre ans maintenant que le festival du Zanzan existe. Mais de la première édition jusqu’à la récente, la ville de Bondoukou est toujours en ébullition.
Les lampions se sont éteints, samedi dernier, sur la quatrième édition du festival de danses, d’instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan. Durant trois jours, la ville aux mille mosquées a vibré aux sons de tam-tams sacrés, de tambours ancestraux, de balafons et autres instruments de musique légendaires. Une quarantaine de troupes de danse ont pris part à ce grand rendez-vous culturel régional. Sur autorisation spéciale des chefs coutumiers, gardiens de la tradition, les danses les plus glorieuses de la région ont violé leur caractère sacré pour s’exhiber, à ciel ouvert, pour la 4ème fois consécutive. Sous un soleil parfois impitoyable, de mythiques troupes de danses coutumières se sont fièrement exprimées, sans aucune retenue, pour le plaisir des milliers de spectateurs venus de Bouna, de Doropo, de Téhini, de Nassian, de Sandégué, de Koun-fao, d’Assuéfry, de Transua et deTanda. Pour le ministre Maurice Kouakou Bandama, «le festival du Zanzan a été maintenu parce qu’il valorise le patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire…. Et peut contribuer à renouer avec la paix et réussir le pari de la paix ». Le Gbiwalogo de Sapli, Assuetia Banon, Obi Donbié d’Assuefry, le Naya de Torossanguéhi, le Djoro de Téhini, le Sacrabori d’Abema et la danse des féticheurs sont entre autres danses traditionnelles qui ont retenu l’attention des spectateurs. A côté des danses, il y a aussi la visite de sites touristiques. La première case de Bondoukou en ruine. Les poissons sacrés de Bokoré dans la commune de Tanda. Les mosquées de Samory à Bondoukou et à Sorobango. Fait marquant, selon des gardiens de la tradition, Samory Touré, l’un des plus grands résistants noirs à la colonisation française, n’a jamais mis les pieds dans les mosquées de Bondoukou et de Sorobango qui portent son nom depuis plus de 300 ans. Contradiction troublante avec certains livres d’histoire qui disent pourtant le contraire.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou
Les lampions se sont éteints, samedi dernier, sur la quatrième édition du festival de danses, d’instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan. Durant trois jours, la ville aux mille mosquées a vibré aux sons de tam-tams sacrés, de tambours ancestraux, de balafons et autres instruments de musique légendaires. Une quarantaine de troupes de danse ont pris part à ce grand rendez-vous culturel régional. Sur autorisation spéciale des chefs coutumiers, gardiens de la tradition, les danses les plus glorieuses de la région ont violé leur caractère sacré pour s’exhiber, à ciel ouvert, pour la 4ème fois consécutive. Sous un soleil parfois impitoyable, de mythiques troupes de danses coutumières se sont fièrement exprimées, sans aucune retenue, pour le plaisir des milliers de spectateurs venus de Bouna, de Doropo, de Téhini, de Nassian, de Sandégué, de Koun-fao, d’Assuéfry, de Transua et deTanda. Pour le ministre Maurice Kouakou Bandama, «le festival du Zanzan a été maintenu parce qu’il valorise le patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire…. Et peut contribuer à renouer avec la paix et réussir le pari de la paix ». Le Gbiwalogo de Sapli, Assuetia Banon, Obi Donbié d’Assuefry, le Naya de Torossanguéhi, le Djoro de Téhini, le Sacrabori d’Abema et la danse des féticheurs sont entre autres danses traditionnelles qui ont retenu l’attention des spectateurs. A côté des danses, il y a aussi la visite de sites touristiques. La première case de Bondoukou en ruine. Les poissons sacrés de Bokoré dans la commune de Tanda. Les mosquées de Samory à Bondoukou et à Sorobango. Fait marquant, selon des gardiens de la tradition, Samory Touré, l’un des plus grands résistants noirs à la colonisation française, n’a jamais mis les pieds dans les mosquées de Bondoukou et de Sorobango qui portent son nom depuis plus de 300 ans. Contradiction troublante avec certains livres d’histoire qui disent pourtant le contraire.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou
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