Hier, des militants du Rassemblement des républicains (Rdr) ont observé un sit-in devant le siège du parti. Ils exigeaient la tenue des primaires en vue, disent-ils, de départager les 5 postulants à la candidature pour les législatives.
«Considérant la non-obtention du consensus entre les candidats, nous demandons et exigeons les primaires pour le choix des candidats du Rdr avant les élections législatives de 2011 dans la commune de Man ». C’est en ces termes que le porte-parole des manifestants, Doumbia Moussa, a requis l’attention de la direction du Rdr. Il a expliqué les motivations du sit-in qu’ils tenaient devant le siège du parti. « Notre souci majeur est non seulement de donner la majorité parlementaire au président Alassane Ouattara, mais de lui donner une majorité constituée de personnes valables et non des dormeurs ou des personnes qui, pendant les longues années de lutte, ont montré leur incompétence », ajoute-t-il.
Les manifestants ont aussi protesté contre la candidature d’un cadre en la personne de Patrick Lou, secrétaire départemental adjoint. Ils estiment qu’il n’a rien fait pour le parti pendant 11 ans qu’il a occupé le poste de commissaire politique dans la sous-préfecture. « Pis, dans son village, le RDR a eu zéro voix. Si Patrick Lou veut être député, qu’il parte là où il a travaillé, c’est-à-dire dans la sous-préfecture. Nous refusons purement et simplement sa candidature dans la commune de Man et nous sommes formels. Pour le reste, concernant les quatre candidats dans la commune, nous exigeons des primaires », a martelé Doumbia Moussa. Pour Mamadou Soumahoro, membre d’un club de soutien au président Ouattara, l’échec du consensus doit conduire les militants aux primaires. « Nous voulons un candidat choisi de façon démocratique… Si on nous impose un candidat, nous avons deux solutions. Soit on choisit un indépendant que nous allons soutenir ou nous allons tout simplement voter le candidat du Pdci ou celui de l’Udpci », a-t-il prévenu. Salimata Sanogo, vice-présidente des femmes de Kôkô pour ADO s’est voulue plus catégorique. « Nous n’allons pas accepter les candidats parachutés », a-t-elle averti. Joint au téléphone, le secrétaire départemental du parti Blé Mamadou, s’est voulu prudent. « Après l’échec du consensus, conformément aux résolutions du dernier séminaire, nous avons transmis tous les dossiers de candidature à la direction qui n’a pas encore tranché. Je n’ai pas encore connaissance du choix du candidat officiel du parti dans la commune», a-t-il expliqué.
Kindo Ousseny à Man
«Considérant la non-obtention du consensus entre les candidats, nous demandons et exigeons les primaires pour le choix des candidats du Rdr avant les élections législatives de 2011 dans la commune de Man ». C’est en ces termes que le porte-parole des manifestants, Doumbia Moussa, a requis l’attention de la direction du Rdr. Il a expliqué les motivations du sit-in qu’ils tenaient devant le siège du parti. « Notre souci majeur est non seulement de donner la majorité parlementaire au président Alassane Ouattara, mais de lui donner une majorité constituée de personnes valables et non des dormeurs ou des personnes qui, pendant les longues années de lutte, ont montré leur incompétence », ajoute-t-il.
Les manifestants ont aussi protesté contre la candidature d’un cadre en la personne de Patrick Lou, secrétaire départemental adjoint. Ils estiment qu’il n’a rien fait pour le parti pendant 11 ans qu’il a occupé le poste de commissaire politique dans la sous-préfecture. « Pis, dans son village, le RDR a eu zéro voix. Si Patrick Lou veut être député, qu’il parte là où il a travaillé, c’est-à-dire dans la sous-préfecture. Nous refusons purement et simplement sa candidature dans la commune de Man et nous sommes formels. Pour le reste, concernant les quatre candidats dans la commune, nous exigeons des primaires », a martelé Doumbia Moussa. Pour Mamadou Soumahoro, membre d’un club de soutien au président Ouattara, l’échec du consensus doit conduire les militants aux primaires. « Nous voulons un candidat choisi de façon démocratique… Si on nous impose un candidat, nous avons deux solutions. Soit on choisit un indépendant que nous allons soutenir ou nous allons tout simplement voter le candidat du Pdci ou celui de l’Udpci », a-t-il prévenu. Salimata Sanogo, vice-présidente des femmes de Kôkô pour ADO s’est voulue plus catégorique. « Nous n’allons pas accepter les candidats parachutés », a-t-elle averti. Joint au téléphone, le secrétaire départemental du parti Blé Mamadou, s’est voulu prudent. « Après l’échec du consensus, conformément aux résolutions du dernier séminaire, nous avons transmis tous les dossiers de candidature à la direction qui n’a pas encore tranché. Je n’ai pas encore connaissance du choix du candidat officiel du parti dans la commune», a-t-il expliqué.
Kindo Ousseny à Man
