LA HAYE - Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a annoncé vendredi qu`il se rendrait samedi et dimanche en Côte d`Ivoire où il mène une enquête sur les crimes commis lors des violences post-électorales.
"Nous allons rencontrer des victimes et écouter leurs points de vue et leurs préoccupations", a déclaré dans un communiqué M. Moreno-Ocampo qui remercie le président Alassane Ouattara de son "invitation à une visite officielle".
Le procureur de la CPI rencontrera également des membres de l`opposition, selon le communiqué.
"Nous pensons qu`il est d`une importance capitale de rencontrer la Commission Vérité, Dialogue et Réconciliation qui a un rôle crucial pour contribuer à prévenir de nouveaux crimes, à établir les responsabilités individuelles et réconcilier tous les Ivoiriens", souligne par ailleurs M. Moreno-Ocampo.
Les juges de la CPI avaient autorisé le 3 octobre le procureur de la CPI à enquêter sur des crimes contre l`humanité et des crimes de guerre commis à la suite de la présidentielle du 28 novembre 2010 et dont sont accusés les camps de l`ex-président Laurent Gbagbo et du président Alassane Ouattara.
Plus de 3.000 personnes, selon les Nations unies, avaient été tuées lors des violences qui avaient suivi le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin de novembre 2010.
"Nous allons rencontrer des victimes et écouter leurs points de vue et leurs préoccupations", a déclaré dans un communiqué M. Moreno-Ocampo qui remercie le président Alassane Ouattara de son "invitation à une visite officielle".
Le procureur de la CPI rencontrera également des membres de l`opposition, selon le communiqué.
"Nous pensons qu`il est d`une importance capitale de rencontrer la Commission Vérité, Dialogue et Réconciliation qui a un rôle crucial pour contribuer à prévenir de nouveaux crimes, à établir les responsabilités individuelles et réconcilier tous les Ivoiriens", souligne par ailleurs M. Moreno-Ocampo.
Les juges de la CPI avaient autorisé le 3 octobre le procureur de la CPI à enquêter sur des crimes contre l`humanité et des crimes de guerre commis à la suite de la présidentielle du 28 novembre 2010 et dont sont accusés les camps de l`ex-président Laurent Gbagbo et du président Alassane Ouattara.
Plus de 3.000 personnes, selon les Nations unies, avaient été tuées lors des violences qui avaient suivi le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin de novembre 2010.