OUAGADOUGOU, La croissance économique du Burkina Faso devrait atteindre 5,6% en 2011, contre 7,9% en 2010, une baisse due notamment aux troubles dans le pays au premier semestre et à la crise post-électorale en Côte d`Ivoire, a affirmé vendredi le Fonds monétaire international (FMI).
"Il y a une décélération de la croissance économique lorsqu`on compare 2010 à 2011. Le taux de croissance devrait passer de 7,9% en 2010 à 5,6% en 2011", a déclaré lors d`une conférence de presse Malangu Kadebi-Mbuyi, chef d`une mission du FMI qui vient de passer deux semaines au Burkina.
Ce ralentissement s`explique notamment par un recul du rythme de croissance de l`activité minière, qui "sera de l`ordre de 25% en 2011", contre 67% en 2010, a-t-elle relevé.
"D`après les estimations, la croissance dans le secteur des BTP qui était de 7,4% en 2010 sera pratiquement nulle en 2011, à cause de la situation en Côte d`Ivoire et des troubles sociaux au premier semestre", a-t-elle poursuivi.
La crise en Côte d`Ivoire voisine jusqu`en avril 2011 a perturbé l`approvisionnement du Burkina en électricité et entraîné la fermeture de la liaison ferroviaire entre les deux pays, obligeant les entreprises burkinabè à trouver d`autres débouchés et à assumer des surcoûts, a rappelé Mme Kadebi-Mbuyi.
Quant au secteur agricole qui avait connu "une augmentation de 15,6% en 2010", sa croissance en 2011 "est projetée à 5,4%", a-t-elle indiqué.
Le gouvernement a évoqué jeudi la "menace" d`une crise alimentaire du fait d`un manque de pluies dans le pays, secoué par de graves troubles sociaux - mutineries en particulier - de février à juin.
Le Fonds, qui prévoit une inflation faible à 1,4%, a salué cependant la "bonne" reprise de l`activité économique au second semestre. Il table sur une croissance de 5,5% en 2012, tirée par une augmentation de la production d`or, de coton et par une "forte reprise" des activités bancaires.
roh/tmo/nas
"Il y a une décélération de la croissance économique lorsqu`on compare 2010 à 2011. Le taux de croissance devrait passer de 7,9% en 2010 à 5,6% en 2011", a déclaré lors d`une conférence de presse Malangu Kadebi-Mbuyi, chef d`une mission du FMI qui vient de passer deux semaines au Burkina.
Ce ralentissement s`explique notamment par un recul du rythme de croissance de l`activité minière, qui "sera de l`ordre de 25% en 2011", contre 67% en 2010, a-t-elle relevé.
"D`après les estimations, la croissance dans le secteur des BTP qui était de 7,4% en 2010 sera pratiquement nulle en 2011, à cause de la situation en Côte d`Ivoire et des troubles sociaux au premier semestre", a-t-elle poursuivi.
La crise en Côte d`Ivoire voisine jusqu`en avril 2011 a perturbé l`approvisionnement du Burkina en électricité et entraîné la fermeture de la liaison ferroviaire entre les deux pays, obligeant les entreprises burkinabè à trouver d`autres débouchés et à assumer des surcoûts, a rappelé Mme Kadebi-Mbuyi.
Quant au secteur agricole qui avait connu "une augmentation de 15,6% en 2010", sa croissance en 2011 "est projetée à 5,4%", a-t-elle indiqué.
Le gouvernement a évoqué jeudi la "menace" d`une crise alimentaire du fait d`un manque de pluies dans le pays, secoué par de graves troubles sociaux - mutineries en particulier - de février à juin.
Le Fonds, qui prévoit une inflation faible à 1,4%, a salué cependant la "bonne" reprise de l`activité économique au second semestre. Il table sur une croissance de 5,5% en 2012, tirée par une augmentation de la production d`or, de coton et par une "forte reprise" des activités bancaires.
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