ABIDJAN, La filière ananas ivoirienne, sinistrée par une décennie de troubles dans le pays, a subi un nouveau choc du fait de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a causé une perte de quelque 7,6 millions d`euros, ont déploré jeudi les producteurs.
"Nous étions en train de sortir la tête de l`eau après dix ans de crise qui ont sinistré la filière, lorsque cette crise post-électorale est venue compliquer la situation", a affirmé à l`AFP Michel Gnui, président de l`Organisation centrale des producteurs-exportateurs d`ananas et de bananes (Ocab), principale structure de gestion de la filière.
La filière a subi "des dommages inimaginables" d`un montant de "plus de cinq milliards FCFA" (7,6 millions d`euros), a-t-il poursuivi, citant notamment les effets du blocus des ports décidé par l`Union européenne durant la crise et "le manque de traitement de nombreux champs" du fait de
l`insécurité.
"Si on cumule ces pertes aux effets de la crise depuis 10 ans, nous atteignons 12 milliards FCFA (18,3 M EUR) de préjudices", a-t-il évalué, espérant un appui de "deux milliards FCFA" (3 M EUR) de l`Etat pour relancer la production.
Autrefois leader sur le marché européen, la production d`ananas en Côte d`Ivoire a baissé de 70% entre 1999 et 2008, passant de 216.000 à 60.000 tonnes. La filière, qui produit actuellement moins de 20.000 tonnes, est supplantée par ses concurrents latino-américains.
La crise post-électorale a fait au moins 3.000 morts et durement éprouvé la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone.
"Nous étions en train de sortir la tête de l`eau après dix ans de crise qui ont sinistré la filière, lorsque cette crise post-électorale est venue compliquer la situation", a affirmé à l`AFP Michel Gnui, président de l`Organisation centrale des producteurs-exportateurs d`ananas et de bananes (Ocab), principale structure de gestion de la filière.
La filière a subi "des dommages inimaginables" d`un montant de "plus de cinq milliards FCFA" (7,6 millions d`euros), a-t-il poursuivi, citant notamment les effets du blocus des ports décidé par l`Union européenne durant la crise et "le manque de traitement de nombreux champs" du fait de
l`insécurité.
"Si on cumule ces pertes aux effets de la crise depuis 10 ans, nous atteignons 12 milliards FCFA (18,3 M EUR) de préjudices", a-t-il évalué, espérant un appui de "deux milliards FCFA" (3 M EUR) de l`Etat pour relancer la production.
Autrefois leader sur le marché européen, la production d`ananas en Côte d`Ivoire a baissé de 70% entre 1999 et 2008, passant de 216.000 à 60.000 tonnes. La filière, qui produit actuellement moins de 20.000 tonnes, est supplantée par ses concurrents latino-américains.
La crise post-électorale a fait au moins 3.000 morts et durement éprouvé la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone.