Le procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) Luis Moreno- Ocampo est depuis le vendredi 14 octobre 2011 à Abidjan. Pour son conseiller en coopération internationale, Pascal Turlan, qui s’est confié à Rfi, cette visite est un signal fort pour la Côte d’Ivoire.
Le conseiller en coopération internationale auprès du procureur de la Cpi a indiqué que la visite de Moreno-Ocampo constitue un signal fort pour la Côte d’Ivoire. « Cela montre que nous serons à mesure de mener nos enquêtes à bien avec le soutien des autorités nationales. Nous avons commencé cette enquête depuis le 3 octobre. Nous avions beaucoup travaillé auparavant ; ce qu’on appelle un examen préliminaire de la situation », a déclaré Pascal Turlan. Poursuivant, il a signalé la présence d’une équipe d’enquêteurs à Abidjan qui s’attèlent à rassembler des informations et des témoignages. « Dès que ceux-ci seront suffisamment concordants, nous nous dirigerons vers une demande des mandats d’arrêt. Nos enquêtes ne portent pas sur un régime. Elles portent sur des individus qui auraient commis des crimes. Donc nous nous intéressons aux incidents qui ont eu lieu après le 28 novembre. Ces incidents ont pu impliquer des personnes et des soutiens du gouvernement ou de M. Laurent Gbagbo directement tout aussi bien que des personnes qui peuvent être impliquées avec les nouvelles autorités, avec le président élu Alassane Ouattara. Nous essayons de faire en sorte que notre intervention puisse servir et contribuer à la réconciliation nationale. Pour cela, il est important d’essayer d’avancer rapidement et efficacement », a tenu à souligner Pascal Turlan.
TAB
Le conseiller en coopération internationale auprès du procureur de la Cpi a indiqué que la visite de Moreno-Ocampo constitue un signal fort pour la Côte d’Ivoire. « Cela montre que nous serons à mesure de mener nos enquêtes à bien avec le soutien des autorités nationales. Nous avons commencé cette enquête depuis le 3 octobre. Nous avions beaucoup travaillé auparavant ; ce qu’on appelle un examen préliminaire de la situation », a déclaré Pascal Turlan. Poursuivant, il a signalé la présence d’une équipe d’enquêteurs à Abidjan qui s’attèlent à rassembler des informations et des témoignages. « Dès que ceux-ci seront suffisamment concordants, nous nous dirigerons vers une demande des mandats d’arrêt. Nos enquêtes ne portent pas sur un régime. Elles portent sur des individus qui auraient commis des crimes. Donc nous nous intéressons aux incidents qui ont eu lieu après le 28 novembre. Ces incidents ont pu impliquer des personnes et des soutiens du gouvernement ou de M. Laurent Gbagbo directement tout aussi bien que des personnes qui peuvent être impliquées avec les nouvelles autorités, avec le président élu Alassane Ouattara. Nous essayons de faire en sorte que notre intervention puisse servir et contribuer à la réconciliation nationale. Pour cela, il est important d’essayer d’avancer rapidement et efficacement », a tenu à souligner Pascal Turlan.
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