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Société Publié le lundi 17 octobre 2011 | Notre Voie

Confusion à la gendarmerie : Des tirs nourris au camp Agban

© Notre Voie Par DR
Crise post-électorale: éléments des Forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo
Photo: mitrailleuse lourde montée sur un pick-up
Des tirs nourris ont été entendus à la caserne de gendarmerie d’Agban dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Des gendarmes que nous avons interrogés en donnent les raisons sous le saut de l’anonymat.

Le sommeil des populations riveraines de la plus grande et la plus importante caserne de la gendarmerie d’Agban a été fortement troublé dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 octobre. Selon des témoignages, pendant plus d’une heure et demie, des tirs nourris à l’arme lourde ont été entendus dans cette caserne. Les tirs étaient si persistants que certains ont même pensé que la guerre avait repris.

« Depuis que l’arrivée du nouveau commandant supérieur, le général Gervais Kouakou, il nous mène la vie dure. S’appuyant sur un vieux texte de la gendarmerie, il a interdit à nos épouses de faire les petits commerces dans le camp. Sur la base de cette décision, il a fait détruire tous les restaurants, maquis, salons de coiffure, et mêmes les cabines téléphoniques à l’intérieur de la caserne », expliquent des gendarmes interrogés. Ces derniers estiment que cette décision prise par leur supérieur n’est pas de nature à les arranger, car, « c’est avec les revenus de ces petits commerces que leurs épouses les aident à joindre les deux bouts du mois. Surtout que la prime de 50.000F que leur avait accordée le président Gbagbo a été supprimée », soutiennent-ils.

Ils ne comprennent pas qu’alors que les mêmes textes indiquent le mess du camp qui rapporte énormément d’argent doit être géré par les gendarmes, le général Gervais ait confié sa gestion à un privé. De sorte que l’argent qu’il rapporte n’entre pas dans les caisses de la gendarmerie.

Autant de raisons qui, selon les gendarmes est à la base de leur grogne. Pour eux les tirs de la nuit du vendredi à samedi doivent être perçus comme un avertissement.

D’autres sources soutiennent par contre que les raisons de ces tirs sont à rechercher ailleurs. En effet, selon des ces sources, les gendarmes auraient reçu un message radio disant que l’heure a sonné. Et c’est à partir de ce moment qu’ils auraient commencé à tirer.

Le ministère de la défense qui avait annoncé une conférence de presse le samedi dernier pour donner une version officielle s’est rétracté sans explication. La conférence de presse a été annulée sans explication.

Boga Sivori
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