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Faits Divers Publié le lundi 17 octobre 2011 | Le Patriote

Moossou réclame son fils à la lagune

© Le Patriote Par Emma
Affaire Désiré Tagro : Le RHDP exprime son indignation
Mardi 22 juin 2010. Après la saisine du Président de la république aux fins d`une enquête portant sur le Ministre Tagro et la SAGEM, le RHDP a animé une conférence de presse. Photo: Jean-Michel Moulod (PDCI-RDA)
La féticheuse, Amenan, a fait le rituel traditionnel, les tam-tams parleur et de génération ont donné de la voix, les ancêtres et les génies ont été servis en Gin, cependant le député-maire de Grand-Bassam, Jean-Michel Moulod, fils du village de Moossou, reste toujours introuvable. La lagune qui borne le village dans lequel, le premier magistrat de la commune de Bassam s’est noyé dans la matinée du samedi, ‘’refuse’’ pour l’instant, de rendre le fils à ses parents. Vieux, jeunes, enfants…, les visages froissés par la douleur et la tristesse, sont depuis les premiers moments du drame, en bordure de l’eau pour lui réclamer le maire.

«Nous avons passé la nuit ici et il sera ainsi jusqu’à ce qu’on retrouve notre fils», nous a confié hier, à notre passage à Moossou, un homme d’un certain âge. Le peuple Abouré, en effet, est sous le choc de la disparation tragique de son illustre enfant. Dans tout le village de Moossou, c’est la désolation, la tristesse, l’émotion… qui se lisent sur les visages. Un tour dans la cour familiale du maire, la peine est à son comble. Mines grises, les pas lourds et les cœurs tenaillés par la douleur, parents et visiteurs de la famille déambulent dans la cour. En ces moments difficiles, la presse n’est surtout pas la bienvenue. Personne n’ose lui dire le moindre mot. Nous nous contentons d’observer le ballet incessant des personnalités qui accourent pour soutenir la famille. Aussi, les quatre rescapés de l’accident mortel, sont-ils au centre de toutes les curiosités. Les recherches toujours infructueuses en rajoutent à la lourde atmosphère. «Nous sommes là jusqu’à ce qu’on retrouve les corps des deux disparus. Cela peut prendre le temps qu’il faut. Pour l’instant nous ratissons large. Depuis hier, il y a eu deux embarcations de Licorne, deux zodiacs de la gendarmerie, un des sapeurs pompiers, une embarcation de la douane, une de la marine nationale, on a balayé tout le coin, on a encore rien vu. Les lisières ont été fouillées mais toujours rien», a regretté le colonel Adama Coulibaly, commandant des sapeurs pompiers militaires. Une situation qui en ajoute au calvaire des populations.

Lacina Ouattara
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