Il se rendait dans le village d’Ebrah pour prendre part aux obsèques de Moulot Marguerite Thérèse née Abido. Hélas, le député-maire de Grand Bassam n’y arrivera jamais. Jean-Michel Moulod est mort noyé le samedi 15 octobre 2011 dans la lagune à Grand-Bassam. La pirogue qui le transportait pour Ebrah a chaviré avec à son bord tous ses occupants dont le maire Jean-Michel Moulod, 2 de ses neveux, son chef du protocole, le pilote de l’engin et le mécanicien. Si les 2 neveux, le pilote et le chef du protocole ont pu avoir la vie sauve après l’accident, ce n’est pas le cas pour le député-maire et le mécanicien. Les deux infortunés ont sombré dans les profondeurs de la lagune qui les a littéralement avalés. Un drame que Grand-Bassam ne pourra pas oublier de sitôt. A notre arrivée le jour des faits vers 11 heures du matin dans le quartier de Moossou à Grand-Bassam, ce sont des populations fortement éprouvées que nous avons rencontrées. Enfants, jeunes, hommes, femmes et vieux, tous ne s’en reviennent pas. Certains, attristés et déboussolés, le regard tourné vers le néant espèrent qu’un miracle se produise, quand d’autres désespérés implorent les dieux des eaux afin qu’ils ‘’libérèrent’’ les corps encore prisonniers. L’émotion est dense et la douleur à son paroxysme. Le drame est encore frais et en pareille circonstance, les rescapés sont mis en lieu sûr pour éviter qu’à leur vue, l’étreinte soit mortelle pour des âmes sensibles.
Les circonstances du drame
Il ressort des informations recoupées que la veille, Jean Michel Moulod avait pris part à la levée du corps de Dame Moulot Marguerite à Ivosep Treichville. C’est en partant très tôt le samedi matin assister à l’enterrement dans le village d’Ebrah qu’il a été frappé par le malheur.
La pirogue à moteur qui le conduisait a été brusquement éteinte en plein parcours. Quand le mécanicien à bord du canoë tente de rallumer le moteur, la pirogue s’est mise aussitôt à pivoter avant de chavirer. Les neveux du maire et le pilote réussissent à repêcher le maire et à le repositionner dans la pirogue. Cela fait, ils espèrent pousser l’engin jusqu’à la rive.
Hélas ! Ils ignoraient que le mécanicien ne s’y connait pas en natation. L’infortuné s’agrippe à l’honorable député et vlan, c’est l’irréparable. Les deux hommes s’enfoncent dans les profondeurs et disparaissent. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse hier, les recherches se poursuivaient toujours pour retrouver les corps des disparus. Informées du drame, plusieurs personnalités dont le directeur de cabinet du président Alassane Ouattara, Marcel Amon Tanoh, le secrétaire général du PDCI-RDA, Alphonse Djédjé Mady, se sont déplacées au domicile du disparu. A Paris depuis la remise du prix Félix Houphouët-Boigny, le président du parti cinquantenaire, Henri Konan Bédié pourrait regagner précipitamment Abidjan.
David Yala
Les circonstances du drame
Il ressort des informations recoupées que la veille, Jean Michel Moulod avait pris part à la levée du corps de Dame Moulot Marguerite à Ivosep Treichville. C’est en partant très tôt le samedi matin assister à l’enterrement dans le village d’Ebrah qu’il a été frappé par le malheur.
La pirogue à moteur qui le conduisait a été brusquement éteinte en plein parcours. Quand le mécanicien à bord du canoë tente de rallumer le moteur, la pirogue s’est mise aussitôt à pivoter avant de chavirer. Les neveux du maire et le pilote réussissent à repêcher le maire et à le repositionner dans la pirogue. Cela fait, ils espèrent pousser l’engin jusqu’à la rive.
Hélas ! Ils ignoraient que le mécanicien ne s’y connait pas en natation. L’infortuné s’agrippe à l’honorable député et vlan, c’est l’irréparable. Les deux hommes s’enfoncent dans les profondeurs et disparaissent. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse hier, les recherches se poursuivaient toujours pour retrouver les corps des disparus. Informées du drame, plusieurs personnalités dont le directeur de cabinet du président Alassane Ouattara, Marcel Amon Tanoh, le secrétaire général du PDCI-RDA, Alphonse Djédjé Mady, se sont déplacées au domicile du disparu. A Paris depuis la remise du prix Félix Houphouët-Boigny, le président du parti cinquantenaire, Henri Konan Bédié pourrait regagner précipitamment Abidjan.
David Yala