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Faits Divers Publié le lundi 17 octobre 2011 | Soir Info

Ballet de personnalités à Moossou

Peu après midi, lorsque notre équipe de reportage arrive sur les lieux, l’ambiance est à la tristesse… au questionnement aussi : Moulod est-il encore en vie ? Pourra-t-on le retrouver ? Faut-il s’en remettre aux mânes ou laisser faire uniquement les sauveteurs ? Sur la rue principale, à quelques encablures de la belle résidence de Jean Michel Moulod, on aperçoit un groupe de responsables qui échange : Ezan Akelé, Denis Kah Zion, Coulibaly Zié. Les visages sont mangés par l’angoisse, le verbe est difficile. Tous sont dans l’attente d’une bonne nouvelle. Elle ne viendra pas. Entre 13 heures et 17 heures, un ballet de personnalités a lieu au domicile des Moulod : l’évêque de Grand-Bassam, Mgr Raymond Ahoua, les députés Séri Bi N’Guessan, Allou Konan, le maire Amichia François, le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Marcel Amon Tanoh, les professeurs Maurice Kacou Guikahué et Alphonse Djédjé Mady… Déjà dans la matinée, le président du Conseil constitutionnel, Francis Wodié et son épouse, le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères Daniel Kablan Duncan étaient venus s’enquérir de la situation. A l’aune d’une telle mobilisation, on mesurait bien le poids de Jean Michel Moulod sur l’échiquier politique.

Pendant que dans la cour, la famille recevait la kyrielle de personnalités qui allait et venait, les spécialistes continuaient les recherches dans les eaux. La recherche a mobilisé un fort contingent de sapeurs pompiers militaires avec à sa tête, leur grand chef, Colonel Coulibaly Adama ; des militaires français ; un contingent bengladais de l’Onuci, la Croix rouge. Des habitants de Moossou et des personnes venues de Bassam-ville se sont massés sur le rivage, assistant, pétrifiés, aux manœuvres des sauveteurs.

Vers 17 heures, l’espoir s’amenuisait. C’est que le patron des sapeurs pompiers avait expliqué aux journalistes présents que passé 18 heures, les recherches allaient s’arrêter. L’explication était bien simple : impossible de faire des recherches subaquatiques la nuit. Il faudrait pour y arriver être doté d’appareils infrarouges.

A 18 heures, les recherches ont cessé. Elles ont repris dimanche. Jusque dans la soirée, le député-maire de Gd- Bassam n’avait pas été retrouvé. Aujourd’hui, peut-être, les dieux seront cléments. Les sauveteurs pourraient avoir un peu plus de chance que lors des deux premiers jours.

Kisselminan COULIBALY
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