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Faits Divers Publié le lundi 17 octobre 2011 | Nord-Sud

Les moyens du secours

Nombre d’observateurs pensent que si les populations riveraines avaient été très promptes ou s’il y avait une base des sapeurs-pompiers, on aurait pu sauver le député-maire. Hélas.

L’arrondissement maritime de Grand-Bassam a été la première à arriver sur les lieux. A sa suite, sont arrivés les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), le Service d’aide médicale urgente (Samu), les sapeurs-pompiers de l’Indénié et ceux de la zone 4 C. L’Unité d’intervention de la gendarmerie nationale (Uign) a également été mobilisée. Outre ces services étatiques, les soldats du feu ont bénéficié de l’appui technique des Forces internationales notamment l’Onuci, la force Licorne et la Croix-Rouge. Ces unités d’intervention ont pu mobiliser plus d’une trentaine de personnes dont une vingtaine de plongeurs sapeurs-pompiers et une dizaine de plongeurs de l’Uign. Les sapeurs-pompiers sont venus avec un Zodiac, l’Uign avec deux autres, pour prêter main forte aux sapeurs pompiers, débordés. La licorne, elle, disposant de deux barges et d’un hélico. Elle a sillonné la rive quand les autres unités faisaient la plongée. A côté de ces unités, il y a les plongeurs traditionnels qui sont également intervenus. Sur la rive, le tambourineur traditionnel à l’aide de l’Attoungblan donne la nouvelle. Pendant ce temps, des comlins (féticheuses) font leur apparition sur la place pour invoquer les mânes afin que les corps soient retrouvés et repêchés. Mais jusqu’à ce que nous mettions sous presse, les corps restaient introuvables.

E. K. à Grand-Bassam
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