La consternation était grande, samedi, à la résidence du député-maire, Jean-Michel Moulod à Moossou. Des cris et des pleurs de ses proches et connaissances autour de 9 heures déchirent l’atmosphère qui y régnait, ce samedi 15 octobre. Des cris de détresse et de douleur extrême attirent l’attention des populations de Moossou. « Papa nous a tué. Maman où est papa ? Tu n’a pas pu l’empêcher ». Ces propos sont de Josiane Moulod, fille aînée de Jean-Michel Moulod. Elle sanglote. Mme Odile Moulod, assise dans le canapé, tente de garder son calme.
Mais, elle est au bord des larmes. Elle est consolée par d’autres dames qui, elles aussi, contiennent difficilement leurs larmes. L’atmosphère est lourde et pesante aussi bien à la résidence des Moulod que dans la ville. La nouvelle qui se répand comme une traînée de poudre dans toute la ville, lui donne l’allure d’une ville fantôme. La gare d’une compagnie de cars qui, à l’accoutumée, grouille de monde, est déserte. Les commerces, de leur côté, ont baissé pavillon. C’est un samedi noir pour les Bassamois.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Mais, elle est au bord des larmes. Elle est consolée par d’autres dames qui, elles aussi, contiennent difficilement leurs larmes. L’atmosphère est lourde et pesante aussi bien à la résidence des Moulod que dans la ville. La nouvelle qui se répand comme une traînée de poudre dans toute la ville, lui donne l’allure d’une ville fantôme. La gare d’une compagnie de cars qui, à l’accoutumée, grouille de monde, est déserte. Les commerces, de leur côté, ont baissé pavillon. C’est un samedi noir pour les Bassamois.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam