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Politique Publié le mardi 18 octobre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Accusée de forfaiture / Mah Sogona riposte : ‘’Quand on n’est pas d’accord avec un mode opératoire, on n’y participe pas’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
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Photo: Sogona Bamba (G), Tiburce Koffi (C) et Touré Mamadou (D)
Le choix du candidat du RDR dans la circonscription de Tafiré divise les cadres de ce parti. Accusée d’avoir été choisie par forfaiture, Mah Sogona Bamba est montée au créneau le vendredi 14 octobre 2011. Face à la presse au siège du RDR à la rue Lepic. La candidate retenue par la base pour représenter le parti au pouvoir, s’est défendue d’être «le choix de la forfaiture». A l’en croire, le mode opératoire, au terme duquel elle a recueilli la majorité des voix des grands électeurs pilotés par le départemental Ouamien, a été accepté jusqu’à sa fin par tous les candidats. Selon Mah Sogona, au départ, des candidats ont certes relevé des observations sur le mode opératoire. Mais personne ne s’est retiré pour autant du processus. «Moi, par exemple, j’ai relevé comme observation le fait qu’on ait écarté du collège électoral les délégués des comités de base. Pour moi, cela a été fait pour favoriser mes adversaires puisque dans la zone, ceux avec qui j’ai le plus travaillé, ce sont les leaders des comités de base. J’avais donc des réserves mais comme tous les autres candidats, j’ai accepté le mode opératoire. Et je constate que c’est une fois le processus achevé et que les résultats ont été connus que des perdants comme Charles Sanga ont contesté le verdict. Cela ne fait pas sérieux d’accepter un processus au départ avec ses règles et de refuser le verdict à la fin parce que les résultats sont en votre défaveur. Quand on n’est pas d’accord avec un mode opératoire, on n’y participe pas. Ce qui n’a pas été le cas à Tafiré», a précisé l’ex-conseillère en communication du président Alassane Ouattara. Puis, elle a souligné être venue à la politique comme plusieurs femmes leaders pour lui donner un visage humain. «Je n’ai pas l’âme d’un acheteur de consciences. Je n’ai pas acheté ma victoire. Je l’ai obtenue par reconnaissance de mon mérite militant dans la zone. Je n’ai pas plus de moyens que ceux qui parlent parmi les candidats, d’achat de consciences. C’est seulement à la faveur de sa candidature que Charles Sanga a commencé à être généreux avec les populations de Tafiré. Or, moi comme plusieurs autres cadres, sommes à leurs côtés depuis longtemps. En milieu rural, la reconnaissance des efforts d’hier est une valeur sacro-sainte. C’est cela qui explique mon choix et non une autre argutie et calomnie pour entacher ma victoire», a-t-elle protesté. Concluant, elle a affirmé être prête à tendre la main «à son frère Charles Sanga» qui l’a profondément blessée sur la base «d’une manipulation tribale», la faisant passer pour «la candidate de l’étranger» parce qu’étant de père Koyaka s’étant installé à Tafiré depuis plusieurs décennies.

M Tié Traoré
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