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Société Publié le mardi 18 octobre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Justice / Conflit foncier à Anono : Maxor développement gagne son procès

Le conflit foncier qui opposait depuis cinq ans la société Maxor développement et quelques membres de la communauté villageoise d'Anono, connaît enfin son dénouement. Le tribunal de première instance du plateau-Abidjan a débouté des villageois au profit de l'entreprise de Génie civil. C’est la nouvelle transmise dernièrement par M. Djigbenou au cours d’une conférence de presse organisée à l’hôtel Palm Club de Cocody. Le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a rendu son verdict dans le bras de fer qui opposait M. Djigbenou Maxime Marc, PDG de Maxor développement aux sieurs Bessé Yapo Honoré, Nangui Akré Alexis et Akoko Rufin, dans le cadre du remorcellement des parcelles d'Anono palmeraie. La justice a ordonné le 31 août 2011 à l'entrepreneur après différentes expertises, la reprise du lotissement des parcelles suite à un protocole d'accord avec la communauté villageoise d'Anono. Les faits remontent au 9 septembre 2004. Cette année-là, les villageois sont confrontés à plusieurs plaintes sur les parcelles offertes par l'Etat en compensation des sites de l'école de police, de la gendarmerie. Les délais requis par les pouvoirs publics pour les formalités afin de devenir propriétaire n'ont pu être respectés. Lors de la mise en valeur des terrains attribués, des problèmes surgissent. Comme l'atteste le document de la direction de l'urbanisme du 25 novembre 2009, trois îlots n'apparaissent pas sur les documents cadastraux. Les plaintes fusent de partout. L'inquiétude gagne le village. Pour mettre fin à la grogne, la chefferie et la jeunesse contactent l'entreprise en génie civil, Maxor Développement. Le président directeur général, Djigbenou Maxime Marc s’accorde par écrit le 12 décembre 2005 avec les villageois. Il est demandé à l'entreprise Maxor Développement de reprendre les travaux sur les trois sites jusqu'à terme. Il s'agit de la déforestation, du terrassement, l'ouverture des voies et l'abornement. L'entreprise conduit une expertise sur le chantier à hauteur de 43 millions de FCFA à ses frais. Le projet est chiffré à 2,8 milliards de FCFA. Il est demandé au patron de l'entreprise de financer l'opération, pour être payé à la fin des travaux en nature. Des terrains en fonction du morcellement lui seront remis pour amortir ses charges. La mairie de Cocody et le ministère donnent un avis favorable pour le démarrage des travaux. C'est en ce moment que Bessé Yapo Honoré et ses complices sortent pour faire opposition. Pourtant, ils ne sont pas membres du comité ad’ hoc. Ces personnes, selon Djigbenou avaient conclu un marché avec un opérateur Libanais. «L'objectif étant de dessaisir la société Maxor Développement du projet au bénéfice du Libanais moyennant la somme de 211millions de FCFA», assure-t-il. Ils trouvent des oreilles attentives à la direction de l'urbanisme. Le dossier traîne. La confiance entre la société et ses partenaires s'effrite peu à peu. Aujourd'hui, le verdict est tombé après une enquête minutieuse ordonnée par la tutelle. Il est clair et Maxor peut reprendre ses travaux.
OG
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