La création d’un réseau des journalistes pour la promotion et la défense du droit international humanitaire, se présente de plus en plus comme une nécessité. Le journaliste-juriste Yao Noel qui fait figure de promoteur de cette structure, a insisté mercredi dernier lors d’un séminaire de formation des médias, sur la nécessaire de ce réseau pour véhiculer l’information. Selon lui, les journalistes ont cette responsabilité de faire connaitre les principes et règles du droit international humanitaire (Dih). Yao Noel a rappelé aux journalistes qu’ils doivent œuvrer pour qu’il n’y ait pas de guerre, « car ce sont les guerres qui entrainent les violations du Dih », a-t-il fait remarquer. L’objectif étant de prendre des résolutions pour éviter que les conflits armés interviennent de nouveau en Côte d’Ivoire. Si le conflit éclate malgré tout, il faudrait que les journalistes ne franchissent pas les limites. Est-ce que durant le conflit armé, les journalistes ont objectivement informé ? A cette question, Yao Noel indique qu’il convient de rectifier le tir. C’est pourquoi, il demande à ses confrères de s’investir pour une information nécessaire aux différents belligérants afin d’éviter que les tueries, les violences et toutes sortes d’exactions ne soit exercées sur populations. Il s’agit donc pour les journalistes de rassurer la sécurité des populations et de se conformer aux principes et aux règles. Et aussi de mettre les Etats et les belligérants face à leur responsabilité. Toutes ces actions de prévention au viol du Dih, supposent que les journalistes soient au fait des acteurs du Dih. Ce réseau pour la défense et la promotion du Dih serait un gage de stabilité. De ce projet en gestation, les médias doivent faire en sorte que les populations soient informées, éduquées et sensibilisées en la matière. Le droit international humanitaire devra être utilisé dans le sens d’un climat apaisé et devra attirer l’attention pour que les dérives de tous genres soient corrigées. Les journalistes ont une conscience humanitaire, une sensibilité et un devoir. « …Ce sont les hommes qui ont besoin de paix, lorsqu’ils seront en paix, le monde sera en paix », précise un penseur maghrébin.
Patrice Wanset
kouakwanset@hotmail.com
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