Le Dr Séka Séka Joseph est le secrétaire général adjoint du parti ivoirien des travailleurs(Pit). Dans cet entretien, il nous fait le bilan de santé de sa formation politique et commente l’actualité nationale, notamment les législatives où le son parti négocie un consensus avec le Rhdp.
Après le départ du président du Pit au Conseil constitutionnel, dans quel état se trouve aujourd’hui le Parti ivoirien des travailleurs(Pit) ?
Le Pit se porte bien. En ce sens que l’épisode du deuxième tour de la présidentielle a créé des problèmes au sein du parti. Il y a eu une dissidence qui n’a pas voulu s’aligner sur la position officielle du Pit. Cela a déstabilisé, à un moment donné, nos militants. Après la fin de la crise post électorale, le Pit a eu plusieurs réunions en Comité central. A ces réunions, tous ceux qui se sont illustrés dans la dissidence ont reçu des sanctions, de façon graduelle. Il y a eu cinq personnes radiées. Une partie a reçu des blâmes et une dizaine de personnes des avertissements. Nous avons pratiquement supplié le président Wodié de rester à la tête du parti pendant la tempête menée par les dissidents. Notre initiative a payé ; sinon le Pit aurait disparu aujourd’hui.
Après la crise post électorale, où se situe le Pit ? Le Pit aura-t-il des candidats aux élections législatives?
Le Pit est du côté du pouvoir. Si le Pit n’est pas représenté au gouvernement, son ex-président, Francis Wodié, assure la présidence de la plus grosse institution de la République. C’est son passage au Pit et ses compétences personnelles qui lui ont valu ce poste. Actuellement, il y a des discussions qui se poursuivent pour trouver un consensus au niveau de la tenue des législatives. Le Pit est en alliance avec le Rhdp, l’Upci et les Forces nouvelles. Nous avons une cinquantaine de candidatures sur toute l’étendue du territoire national. C’est sur cette base que nous menons les négociations avec nos alliés. Nous visons un groupe parlementaire : nous y travaillons. Lorsque le Pit a eu des ministres au sein du gouvernement précédent, ils prenaient d’autres directions, de même que nos députés et autres élus. J’estime que ce signe indien ne va pas continuer de suivre le Pit. Comme nous n’avons pas les moyens des autres partis, nous avons décidé de ne pas éparpiller nos forces. Donc, nous allons présenter des candidats qui ont une audience dans leur circonscription. Je suis candidat à Yakassé-Attobrou ; je compte gagner.
Quel est votre point de vue sur le nouveau découpage électoral?
La création de nouveaux districts et de régions est une bonne chose. On a expérimenté les Conseils généraux qualifiés de Conseils départementaux. La superficie de ces conseils était tellement petite qu’ils n’avaient pas les moyens de faire vivre le département. Il y avait des départements où il n’y avait aucune activité économique. Les districts et les régions auront un champ de compétences plus vaste. Cela va accroitre les capacités économiques de ces régions. Je prends l’exemple de la région de la Mé qui comprend Adzopé, Alépé, Yakassé Attobrou et Akoupé. Quand on prend ces quatre départements, c’est un pôle économique fort avec une possibilité de développement énorme au niveau de l’agriculture et des produits de rente. Cela va permettre à la région de générer des ressources propres pour créer des infrastructures économiques. Ce que le département en tant qu’entité, ne pouvait pas faire. La création des régions n’est pas une question de distance, mais plutôt de potentialités économiques qu’il faut mettre ensemble. L’avantage est que dans une région, il y a plusieurs départements. S’il y a un département qui est handicapé sur le plan économique. Par un esprit de collaboration, les départements qui sont forts vont tirer les autres vers le développement. Cela va accroitre les potentialités économiques et opportunités d’investissement. Cela va augmenter les possibilités de création d’emplois et de grandes écoles.
Entretien réalisé par
Patrick N’Guessan
Après le départ du président du Pit au Conseil constitutionnel, dans quel état se trouve aujourd’hui le Parti ivoirien des travailleurs(Pit) ?
Le Pit se porte bien. En ce sens que l’épisode du deuxième tour de la présidentielle a créé des problèmes au sein du parti. Il y a eu une dissidence qui n’a pas voulu s’aligner sur la position officielle du Pit. Cela a déstabilisé, à un moment donné, nos militants. Après la fin de la crise post électorale, le Pit a eu plusieurs réunions en Comité central. A ces réunions, tous ceux qui se sont illustrés dans la dissidence ont reçu des sanctions, de façon graduelle. Il y a eu cinq personnes radiées. Une partie a reçu des blâmes et une dizaine de personnes des avertissements. Nous avons pratiquement supplié le président Wodié de rester à la tête du parti pendant la tempête menée par les dissidents. Notre initiative a payé ; sinon le Pit aurait disparu aujourd’hui.
Après la crise post électorale, où se situe le Pit ? Le Pit aura-t-il des candidats aux élections législatives?
Le Pit est du côté du pouvoir. Si le Pit n’est pas représenté au gouvernement, son ex-président, Francis Wodié, assure la présidence de la plus grosse institution de la République. C’est son passage au Pit et ses compétences personnelles qui lui ont valu ce poste. Actuellement, il y a des discussions qui se poursuivent pour trouver un consensus au niveau de la tenue des législatives. Le Pit est en alliance avec le Rhdp, l’Upci et les Forces nouvelles. Nous avons une cinquantaine de candidatures sur toute l’étendue du territoire national. C’est sur cette base que nous menons les négociations avec nos alliés. Nous visons un groupe parlementaire : nous y travaillons. Lorsque le Pit a eu des ministres au sein du gouvernement précédent, ils prenaient d’autres directions, de même que nos députés et autres élus. J’estime que ce signe indien ne va pas continuer de suivre le Pit. Comme nous n’avons pas les moyens des autres partis, nous avons décidé de ne pas éparpiller nos forces. Donc, nous allons présenter des candidats qui ont une audience dans leur circonscription. Je suis candidat à Yakassé-Attobrou ; je compte gagner.
Quel est votre point de vue sur le nouveau découpage électoral?
La création de nouveaux districts et de régions est une bonne chose. On a expérimenté les Conseils généraux qualifiés de Conseils départementaux. La superficie de ces conseils était tellement petite qu’ils n’avaient pas les moyens de faire vivre le département. Il y avait des départements où il n’y avait aucune activité économique. Les districts et les régions auront un champ de compétences plus vaste. Cela va accroitre les capacités économiques de ces régions. Je prends l’exemple de la région de la Mé qui comprend Adzopé, Alépé, Yakassé Attobrou et Akoupé. Quand on prend ces quatre départements, c’est un pôle économique fort avec une possibilité de développement énorme au niveau de l’agriculture et des produits de rente. Cela va permettre à la région de générer des ressources propres pour créer des infrastructures économiques. Ce que le département en tant qu’entité, ne pouvait pas faire. La création des régions n’est pas une question de distance, mais plutôt de potentialités économiques qu’il faut mettre ensemble. L’avantage est que dans une région, il y a plusieurs départements. S’il y a un département qui est handicapé sur le plan économique. Par un esprit de collaboration, les départements qui sont forts vont tirer les autres vers le développement. Cela va accroitre les potentialités économiques et opportunités d’investissement. Cela va augmenter les possibilités de création d’emplois et de grandes écoles.
Entretien réalisé par
Patrick N’Guessan