Les personnes dont les véhicules ont été volés après la grande vague de pillages orchestrée par les Frci après le lundi noir du 11 avril 2010 peuvent faire le deuil de leurs biens perdus.
La commission mise en place pour rechercher, retrouver et rendre les voitures en question à leurs propriétaires n’aura existé que de nom. L’opération s’étant avérée une grosse farce destinée à calmer les victimes de ces vols en masse, le temps qu’elles oublient leurs ressentiments. On se souvient que les hommes en place avaient annoncé triomphalement la mise en place d’une Commission chargée de retrouver les véhicules volés. Dirigée par un officier Frci, elle était censée mobiliser les ministères impliqués, les districts de police et les commandements de la gendarmerie au plan national, les chefs de guerre, la Sonatt et quelques autres structures, pour plus d’efficacité. Le pouvoir avait donné un délai d’un (1) mois à la commission, à compter de mai 2010, pour rendre tous les engins volés à leurs propriétaires. Mais autant dire que les recherches se sont enlisées. D’ailleurs, l’échec de cette commission ne surprend pas ceux qui avaient observé sa mise en place. Les responsables désignés avaient fait savoir qu’ils n’avaient ni les hommes, ni les moyens de déplacement, ni le carburant, ni les fonds pour mener à bien cette mission qui relevait en fait de l’impossible, vu le contexte. De plus, les Frci commises à la tâche n’ont pas obtenu les «primes de motivation» qu’elles demandaient. Bref, l’aventure a tourné court. La commission en question a jeté l’éponge, face à cet objectif impossible à atteindre. De toutes les façons, on savait qu’une importante partie des véhicules volés a fait l’objet d’un trafic en réseau vers des pays frontaliers comme le Mali et le Burkina. Et que l’autre partie du butin a été démontée en pièces détachées dans la forêt du Banco pour être exportée ou revendue à la casse. 3000 véhicules étaient concernés, selon les chiffres de la Primature. Mais on sait que plus de
10.000 ont été arrachés à leurs propriétaires aux heures chaudes de la crise, par les Frci qui terrorisaient les populations. Le régime Ouattara s’est tout simplement moqué des victimes de ces vols perpétrés par ses propres hommes en armes.
K. Kouassi Maurice
La commission mise en place pour rechercher, retrouver et rendre les voitures en question à leurs propriétaires n’aura existé que de nom. L’opération s’étant avérée une grosse farce destinée à calmer les victimes de ces vols en masse, le temps qu’elles oublient leurs ressentiments. On se souvient que les hommes en place avaient annoncé triomphalement la mise en place d’une Commission chargée de retrouver les véhicules volés. Dirigée par un officier Frci, elle était censée mobiliser les ministères impliqués, les districts de police et les commandements de la gendarmerie au plan national, les chefs de guerre, la Sonatt et quelques autres structures, pour plus d’efficacité. Le pouvoir avait donné un délai d’un (1) mois à la commission, à compter de mai 2010, pour rendre tous les engins volés à leurs propriétaires. Mais autant dire que les recherches se sont enlisées. D’ailleurs, l’échec de cette commission ne surprend pas ceux qui avaient observé sa mise en place. Les responsables désignés avaient fait savoir qu’ils n’avaient ni les hommes, ni les moyens de déplacement, ni le carburant, ni les fonds pour mener à bien cette mission qui relevait en fait de l’impossible, vu le contexte. De plus, les Frci commises à la tâche n’ont pas obtenu les «primes de motivation» qu’elles demandaient. Bref, l’aventure a tourné court. La commission en question a jeté l’éponge, face à cet objectif impossible à atteindre. De toutes les façons, on savait qu’une importante partie des véhicules volés a fait l’objet d’un trafic en réseau vers des pays frontaliers comme le Mali et le Burkina. Et que l’autre partie du butin a été démontée en pièces détachées dans la forêt du Banco pour être exportée ou revendue à la casse. 3000 véhicules étaient concernés, selon les chiffres de la Primature. Mais on sait que plus de
10.000 ont été arrachés à leurs propriétaires aux heures chaudes de la crise, par les Frci qui terrorisaient les populations. Le régime Ouattara s’est tout simplement moqué des victimes de ces vols perpétrés par ses propres hommes en armes.
K. Kouassi Maurice