Depuis juillet 2010, le ministère de l’Enseignement supérieur privé a entrepris un vaste mouvement d’assainissement des établissements supérieurs privés. A titre de rappel, il y a la reforme des programmes de formation au Bts, avec la réduction du nombre de filières de 56 à 27 ; de la mise en place de la commission d’évaluation des établissements d’enseignement supérieur privé… A ce niveau, explique le Directeur général de l’enseignement supérieur privé, Ibrahima Diakité qui a animé un point de presse hier au Plateau, des missions ont été effectuées sur l’ensemble du territoire national pour évaluer les établissements supérieurs privés. Il ressort de ces évaluations que certains établissements ne remplissent pas les conditions à renseigner. Ils disposent pour certains d’un environnement interne ou externe malsain. ils ont aussi un niveau d’équipement insuffisant. La plupart de ces établissements forment au diplôme de Bts ou post Bts. C’est fort de ce constat que le ministère à charge de l’Enseignement supérieur a décidé de la fermeture de certains d’entre eux. Ils sont au nombre de 40. Parmi ces établissements, on peut citer pêle-mêle, l’Ecole française d’attachés de presse (Efap) ; le Centre universitaire professionnalisé de San Pedro ; l’Académie des sciences technologie et comptabilité ; Afrique formation ; Intellect Afrique ; Etaeai ; Esbtp; Esc ; le Centre international du management de l’enseignement ; Icoges ; Iscjj Orly ; Istp ; Ecoforp-A ; Insma ; Institut supérieur technique Racine ; Euro formation…Pour le directeur général de l’enseignement supérieur privé, à travers cette décision de fermeture qui rentre en vigueur à compter de sa date de décision, c’est-à-dire, depuis le 23 septembre, le ministre Ibrahim Cissé Bacongo, veut donner un signal fort aux promoteurs mais également aux parents d’élèves.
Joseph Atoumgbré
Joseph Atoumgbré