Abidjan– La fête des ignames, un rituel en pays Akan, qui marque, comme il est de tradition, chez nombre de peuples Akan et Gwa, l`année nouvelle, a été commémorée, en pays Brong, dans le département de Tanda (nord-est, région du Zanzan), le 14 octobre.
A Amanvi, chef-lieu du royaume, et théâtre des festivités, le message fut à la réconciliation, à la cohésion sociale et à la paix en Côte d`Ivoire. Caractérisées par ses symboles, offrandes, séances de purification et de dégustation, cette fête, chaque année, veut que le roi y proclame, solennellement, la consommation de la "nouvelle" igname, de son nom d`origine Dioscorea batata, une denrée alimentaire fort prisée en Afrique Subsaharienne, aux Antilles françaises, anglaises et au Brésil.
Il est un moment d`intenses rituels jubilatoires, tels que les séances d`exorcisme, qui lui confèrent par ailleurs son caractère sacré. Le roi, l`Alpha et l`Oméga de sa communauté, y reçoit un "sacrement", qui le "purifie" et l`oint, pour agir, au nom et pour le compte de sa communauté, dont il est le "guide éclairé", et qu`il gouverne.
Lieu de socialisation, de formation et de maturation de la des sociétés totémistes, elle est un facteur d`unité, de cohésion sociale et d`édification de la paix sociale. Fédératrice des intelligences, elle mobilise en un processus unitaire tous les segments de la communauté en marche pour le progrès et le développement.
Ferment actif intégrateur, la fête de l`igname, au sein des ménages et de la communauté entière, est un puissant catalyseur de la dynamique sociale, chez les peuples l`observant.
Occasion de délires commémoratifs ou de déluge de toutes les passions, de toutes les exubérances, parfois, la fête des ignames offre une autre facture typée, mais presque banale: l`on y fait bombance, et l`on arbore ses plus beaux atours. Processions, parades et sons rythment sa célébration.
Mais, pour les "initiés", le clou demeure les cérémonies de sacrifices aux mânes des ancêtres dont on implore la miséricorde, et sollicite d`eux protection et épanouissement social.
(aip)
A Amanvi, chef-lieu du royaume, et théâtre des festivités, le message fut à la réconciliation, à la cohésion sociale et à la paix en Côte d`Ivoire. Caractérisées par ses symboles, offrandes, séances de purification et de dégustation, cette fête, chaque année, veut que le roi y proclame, solennellement, la consommation de la "nouvelle" igname, de son nom d`origine Dioscorea batata, une denrée alimentaire fort prisée en Afrique Subsaharienne, aux Antilles françaises, anglaises et au Brésil.
Il est un moment d`intenses rituels jubilatoires, tels que les séances d`exorcisme, qui lui confèrent par ailleurs son caractère sacré. Le roi, l`Alpha et l`Oméga de sa communauté, y reçoit un "sacrement", qui le "purifie" et l`oint, pour agir, au nom et pour le compte de sa communauté, dont il est le "guide éclairé", et qu`il gouverne.
Lieu de socialisation, de formation et de maturation de la des sociétés totémistes, elle est un facteur d`unité, de cohésion sociale et d`édification de la paix sociale. Fédératrice des intelligences, elle mobilise en un processus unitaire tous les segments de la communauté en marche pour le progrès et le développement.
Ferment actif intégrateur, la fête de l`igname, au sein des ménages et de la communauté entière, est un puissant catalyseur de la dynamique sociale, chez les peuples l`observant.
Occasion de délires commémoratifs ou de déluge de toutes les passions, de toutes les exubérances, parfois, la fête des ignames offre une autre facture typée, mais presque banale: l`on y fait bombance, et l`on arbore ses plus beaux atours. Processions, parades et sons rythment sa célébration.
Mais, pour les "initiés", le clou demeure les cérémonies de sacrifices aux mânes des ancêtres dont on implore la miséricorde, et sollicite d`eux protection et épanouissement social.
(aip)